Verset à verset Double colonne
Ce morceau se rattache à 1 Chroniques 2.15 et contient :
Comparez 2 Samuel 3.2-5 ; 5.14-16 (notes) ; 1 Chroniques 14.16. Le texte des Chroniques offre quelques différences avec celui de Samuel qui ne compte que onze fils nés à Jérusalem : dans Samuel manquent le premier Eliphélet et Noga. Nous ne pouvons voir dans ces différences que des fautes de copistes.
Bath-Schua : Bathséba.
Ammiel : même nom (retourné) qu’Eliam (2 Samuel 11.3).
Voir 1 et 2 Rois.
Abija : Abijam dans 1 Rois 14.31 ; 1 Rois 15.1 et suivants.
Les derniers rois de Juda sont séparés des précédents, car avec Josias et ses fils commence la période de l’exil.
Johanan est inconnu au livre des Rois.
Les trois autres fils ne sont placés ni dans leur ordre d’âge, ni dans leur ordre de royauté. Ordre d’âge : Jéhojakim, Sallum, Sédécias. Ordre de royauté : Sallum (Joachaz, Jérémie 22.11), Jéhojakim, Sédécias. Entre Jéhojakim et Sédécias a régné Jéhojachin ou Jéchonias, fils du premier ; comparez 2 Rois 23.31.
Sédécias : un autre que le roi, son oncle (verset 15), si nous n’avons pas ici une glose.
Captif : en hébreu assir, sans article, dont les anciennes traductions ont fait un nom propre, qui serait le nom du fils de Jéchonias, tandis que Séalthiel serait fils d’Assir. Mais il faudrait alors en bonne règle : Assir, son fils ; Séalthiel, son fils. Donc la traduction que nous avons adoptée est préférable. Sur la captivité de Jéchonias, voir 2 Rois 25.27 et suivants.
Les six autres fils de Jéchonias ne sont nommés qu’ici : dans les Septante ils sont peut-être des fils, non des frères de Séalthiel, ce qui semble plus d’accord avec Esdras 3.2 ; Aggée 1.1 ; Matthieu 1.12 ; Luc 3.27, qui font de Zorobabel un fils de Séalthiel ; on aurait omis seulement un chaînon intermédiaire (Pédaïa). Mais dans le texte hébreu les six noms du verset 18 indiquent bien des frères de Séalthiel. Donc Zorobabel était neveu et non pas fils de Séalthiel. Il faut, pour expliquer les passages indiqués, ou admettre un mariage par lévirat, ou plutôt admettre que, Pédaïa Étant demeuré inconnu, son fils Zorobabel a été rattaché au chef de la famille plus connu, comme le véritable héritier des droits de la maison de David.
Descendants de Zorobabel, divisés en deux groupes. Sélomith est expressément relevée parce qu’elle a sans doute été mère d’une famille florissante, existant encore au temps de l’auteur.
Dans le texte hébreu tous ces noms, indiqués comme fils de Hanania, sont parallèles et indiquent des familles issues directement de Hanania. Les anciennes traductions lisent : Fils de Hanania : Pélatia, Ésaïe son fils, Réphaïa son fils, Arnan son fils, Obadia son fils, Sécania son fils, ce qui donne six générations successives, soit cinq de plus que dans le texte hébreu. Cela nous mènerait extrêmement loin pour la composition des Chroniques. En outre, une série de générations à un seul nom (comme versets 10 à 14) ne concorde pas avec le genre nouveau admis depuis verset 15, car l’auteur indique dès lors les différents fils du représentant principal d’une génération. Donc le texte hébreu est sans doute le plus correct. L’expression les fils de, devant les derniers noms, indique que Réphaïa, Arnan et les autres avaient fondé des familles importantes, ce qui n’était pas le cas des deux premiers.
Au lieu de six fils de Sémaïa, le texte n’en indique que cinq : les copistes ont donc omis le sixième.
Après Zorobabel il y a six générations : Hanania, Sécania, Sémaïa, Néaria, Eljoénaï, les fils d’Eljoénaï, ce qui, en comptant les générations à trente ans, donne un total de cent quatre-vingts ans, et, si l’on fixe le point de départ au retour de l’exil, conduit jusqu’à 350 ans avant Jésus-Christ. À ce moment-là les descendants de David Étaient donc encore nombreux.