de la lèpre dans les vêtements et objets en cuir (Lévitique 13.47-59)
des purifications après guérison (Lévitique 14.1-32)
de la lèpre des maisons et de sa purification (Lévitique 14.33-53)
conclusion (Lévitique 14.54-57)
1 Et l’Éternel parla à Moïse et à Aaron en disant :
La lèpre chez l’homme (1-46)
Et à Aaron : comme Lévitique 11.1. Aaron est mentionné à cause du rôle important que jouent ici lui et ses descendants.
Si une loi aussi détaillée est donnée à l’égard de la lèpre, tandis qu’il n’est point légiféré sur d’autres maladies graves et mortelles, qui ne sont point considérées comme une source de souillure, c’est que la lèpre était envisagée comme une punition spéciale, comme un coup direct de Dieu infligé à l’homme pécheur par la justice divine. Voilà pourquoi c’était le pontife de Dieu qui devait constater le mal, ordonner la séquestration provisoire ou la relégation définitive et aussi déclarer la guérison. Cette opinion n’était pas particulière aux Hébreux ; elle a régné chez tous les peuples où la lèpre était endémique, dans l’antiquité comme dans le moyen-âge. Il n’est pas question d’un traitement à suivre. La guérison, comme la maladie elle-même est censée ne venir que de Dieu.
2 Quand un homme aura sur, la peau de sa chair une tumeur ou une dartre ou une tache qui semble devenir sur la peau de son corps un mal de lèpre, on l’amènera à Aaron, le sacrificateur, ou à un de ses fils, les sacrificateurs.
La lèpre sur la peau du corps (2-28)
Versets 2 à 8 — Premier cas
Une tumeur ou tache se produit sans cause apparente ou par contagion sur les parties de la peau dénuées de cheveux ou de barbe.
Tumeur : élévation de la peau.
Dartre : avec écoulement.
Tache : une partie plus claire se détachant sur la peau, ce qui se remarque encore mieux chez les Orientaux à la peau foncée.
Ce sont là les trois symptômes critiques.
La peau de sa chair. Cette expression provient de ce que le siège du mal qui se remarque à la peau est dans la chair.
Un mal de lèpre, littéralement : un coup de lèpre. Le terme employé désigne tantôt la maladie, tantôt la place malade. Au verset 4 il est même appliqué au malade.
3 Et quand le sacrificateur aura vu le mal qui est sur la peau de sa chair, si le poil de la partie malade est devenu blanc et que le mal paraisse plus profond que la peau de la chair, c’est la lèpre, et le sacrificateur, l’ayant vu, le déclarera impur.
Deux signes seront décisifs en faveur de la lèpre : les poils de la peau blanchissant et le mal creusant dans la peau. Aujourd’hui encore les Arabes regardent le mal comme curable quand le poil n’a pas blanchi. L’enfoncement de la peau paraît incompatible avec le terme de tumeur (verset 2). Mais la tumeur peut s’élever du milieu d’un enfoncement plus étendu. L’on a supposé aussi qu’il s’agissait d’un enfoncement purement apparent, en ce sens qu’une partie plus claire paraît plus enfoncée que celle qui est dans l’ombre.
4 Mais s’il y a sur la peau de la chair une tache blanche qui ne paraisse pas plus profonde que la peau, et que le poil ne soit pas devenu blanc, le sacrificateur séquestrera pendant sept jours celui qui est atteint du mal.
Il se manifeste parfois chez les habitants du Hauran des taches blanches qui ne sont pas celles de la lèpre.
Le séquestrera. Le séquestre, d’après la tradition, ne consistait pas en une réclusion matérielle, mais dans une simple proclamation du sacrificateur, en vertu de laquelle le sujet ne devait être en contact avec personne.
5 Au septième jour, le sacrificateur le verra, et dans le cas où le mal lui paraît s’être arrêté, ne s’étant pas étendu sur la peau, le sacrificateur le séquestrera une seconde fois pendant sept jours.
L’examen à la suite de la première semaine n’est pas décisif. Dans le cas le plus favorable il doit être suivi d’un nouveau séquestre d’égale durée.
6 Et le sacrificateur l’examinera une seconde fois au septième jour ; si la place malade a cessé d’être luisante et ne s’est pas étendue sur la peau, le sacrificateur déclarera cet homme pur ; c’est une dartre. Il lavera ses vêtements et sera pur.
Au septième jour : à la fin du dernier des sept jours précédents. Si la place malade non seulement ne s’est pas étendue, mais a cessé d’être luisante (s’est éteinte, est devenue pâle), c’est une simple dartre et non la lèpre. Le malade déclaré pur devra laver ses vêtements, car, dit la tradition, la lèpre soupçonnée est aussi impure.
7 Si la dartre s’est étendue sur la peau après qu’il se sera montré au sacrificateur pour être déclaré pur, il se montrera une seconde fois au sacrificateur.
En cas d’extension du mal, alors même que le poil n’est pas encore devenu blanc et que la place malade ne paraît pas encore plus basse que la peau qui l’entoure, c’est la lèpre.
8 Et si le sacrificateur s’aperçoit que la dartre s’est étendue sur la peau le sacrificateur le déclarera souillé ; c’est la lèpre. 9 Lorsqu’un homme sera atteint de lèpre, on l’amènera au sacrificateur.
Second cas (9-17)
Le malade arrive avec une lèpre bien constatée. La période douteuse est passée : le poil a blanchi, l’enfoncement réel ou apparent a fait place à une excroissance vivante, de chair vive, à des ulcères ouverts, largement crevassés, sur les bords desquels s’élèvent des bourrelets tuméfiés. C’est une lèpre déjà vieille. Pas de séquestre préalable ! Le mal saute aux yeux.
10 Et si le sacrificateur voit qu’il y a une tumeur blanche sur la peau et qu’elle a rendu le poil blanc et qu’il y a de la chair vive dans la tumeur, 11 c’est une lèpre invétérée dans la peau de sa chair, et le sacrificateur le déclarera souillé ; il ne l’enfermera pas, car il est souillé. 12 Mais si la lèpre a complètement poussé sur la peau et que la lèpre couvre toute la peau de celui qui en est atteint, depuis la tête jusqu’aux pieds, d’après tout ce que voit le sacrificateur,
Toutefois, si l’éruption vient à s’étendre sur toute la peau, que le malade devienne tout entier blanc et qu’il n’y ait plus de plaie vive, cela prouve que la maladie s’est portée à l’extérieur et qu’elle est en voie de guérison. Et si cet état se maintient, il en faut conclure que la force vitale a triomphé du mal et l’a expulsé de l’organisme ou il n’avait qu’accidentellement pénétré. Dès que la chair vive a disparu complètement, le malade doit être déclaré pur.
13 et si le sacrificateur constate que la lèpre a couvert toute la chair du malade, il le déclarera pur ; il est devenu tout entier blanc, il est pur. 14 Mais du moment où il y paraîtra de la chair vive, il sera souillé. 15 Et le sacrificateur ayant vu la chair vive, le déclarera souillé ; la chair vive est souillée, c’est la lèpre. 16 Mais si la chair vive redevient blanche, il ira auprès du sacrificateur. 17 Le sacrificateur ayant constaté que la partie malade est devenue blanche, déclarera pur le malade ; il est pur. 18 Lorsque la peau de quelqu’un aura un abcès qui aura été guéri,
Troisième cas (18-23)
La lèpre apparaît sur la cicatrice d’un abcès qui a été guéri.
Abcès. Le mot peut se traduire aussi par tumeur (Exode 9.9).
19 et que, à la place où était l’abcès, il y aura une tumeur blanche, ou une tache d’un blanc rougeâtre, cet homme se montrera au sacrificateur. 20 Et si le sacrificateur constate que la tache paraît plus enfoncée que la peau, et que le poil y est devenu blanc, il le déclarera souillé ; c’est de la lèpre ; elle a poussé dans l’abcès.
Les deux mêmes symptômes fâcheux qu’au verset 3.
Plus enfoncée. Le terme est un peu moins fort que celui du verset 3, peut-être parce que le changement de niveau est moins sensible quand il se produit sur une cicatrice que sur une partie du corps saine jusqu’alors.
21 Mais si le sacrificateur voit qu’il n’y a point de poil blanc dans la tache, qu’elle n’est pas plus enfoncée que la peau et qu’elle est devenue pâle, le sacrificateur séquestrera cet homme pendant sept jours.
Devenue pâle. C’est le contraire de la chair vive.
22 Si elle s’étend sur la peau, le sacrificateur le déclarera souillé ; il est atteint. 23 Mais si la tache est restée au même point, sans s’étendre, c’est la cicatrice de l’abcès ; le sacrificateur le déclarera pur.
Le fait que l’inflammation demeure localisée dans le voisinage immédiat de l’ancien mal prouve que c’est ici une inflammation de bon aloi, telle que celle qui accompagne toute cicatrisation.
24 Ou bien lorsque la peau de quelqu’un aura une brûlure faite parle feu et qu’il se produira sur cette brûlure une tache d’un blanc rougeâtre ou blanche,
Quatrième cas (24-28)
Lèpre apparaissant à la suite d’une brûlure.
Ou bien, annonce un nouveau cas analogue au précédent. La cause est ici une brûlure, par braises ou cendres brûlantes.
25 si le sacrificateur, l’ayant examinée, constate que le poil est devenu blanc dans la tache, et qu’elle est plus profonde que la peau, c’est la lèpre ; elle a poussé dans la brûlure. Le sacrificateur déclarera cet homme souillé ; il est atteint de lèpre. 26 Mais si le sacrificateur voit qu’il n’y a point de poil blanc dans la tache, qu’elle n’est pas plus enfoncée que la peau et qu’elle est devenue pâle, le sacrificateur séquestrera cet homme pendant sept jours. 27 Et quand le sacrificateur l’aura examiné le septième jour, si la tache s’est étendue sur la peau, le sacrificateur le déclarera souillé ; il est atteint de lèpre. 28 Mais si la tache est restée au même point, sans s’étendre sur la peau, et qu’elle soit devenue pâle, c’est la tumeur de la brûlure. Le sacrificateur le déclarera pur, car c’est la cicatrice de la brûlure. 29 Si quelqu’un, homme ou femme, a une place malade à la tête ou sous la barbe,
La lèpre dans les cheveux ou la barbe (29-37)
Le mot de nétek, rendu ici par place malade et plus bas, versets 30 et 31, par teigne, signifie proprement une place où il devait y avoir des cheveux ou de la barbe, mais d’où ils ont disparu laissant à nu une espèce d’écorchure.
Homme ou femme. Cette expression, qui ne se trouve point aux versets 2, 9, 18 et 24, s’explique sans doute par le fait, que la mention de la barbe pourrait faire penser que cette espèce de maladie ne se rencontre que chez les hommes ; mais les femmes peuvent aussi en être atteintes à la tête.
30 le sacrificateur examinera le mal. S’il parait plus profond que la peau, et qu’il s’y trouve du poil roux et grêle, le sacrificateur le déclarera souillé ; c’est la teigne, la lèpre de la tête ou de la barbe.
Deux symptômes fâcheux : l’enfoncement du mal et l’altération des poils, soit pour la couleur, soit pour la nature.
C’est la teigne : le nétek, la lèpre locale de la tête et du menton.
31 Mais si le sacrificateur, regardant la place, constate que la place de la plaie ne paraît pas plus profonde que la peau, sans pourtant qu’il y ait de poil noir, il séquestrera pendant sept jours celui qui est atteint de la teigne,
Un seul des deux symptômes : l’altération des poils, dont aucun n’est franchement noir. Le cas est douteux : séquestre d’une semaine.
32 et au septième jour, quand le sacrificateur aura constaté que la teigne ne s’est point étendue et qu’elle n’a point de poil jaune et que la plaie de la teigne n’apparaît pas plus profonde que la peau,
Absence des deux symptômes ; étendue du mal stationnaire ; nouveau séquestre (32-33)
Il ne rasera pas la place : pour que l’on puisse juger de la couleur et de la valeur des cheveux ou des poils qui s’y trouvent.
33 l’homme se rasera, mais il ne rasera pas la place où est la teigne ; et le sacrificateur séquestrera une seconde fois, pendant sept jours, celui qui est atteint de la teigne. 34 Puis, au septième jour, le sacrificateur examinera la teigne ; si elle ne s’est pas étendue sur la peau et qu’elle n’apparaisse pas plus profonde que la peau, le sacrificateur le déclarera pur ; il lavera ses vêtements et sera pur. 35 Mais si la teigne s’est étendue sur la peau après qu’il aura été déclaré pur,
Cas de rechute. Le signe en est l’extension de la teigne.
36 le sacrificateur l’examinera. Et si la teigne s’est étendue sur la peau, le sacrificateur n’aura pas à rechercher si le poil est jaune ; il est souillé. 37 Mais si la teigne lui montre encore le même aspect et qu’il y ait crû des poils noirs, la teigne est guérie ; il est guéri, et le sacrificateur le déclarera pur.
Si le mal est resté stationnaire et qu’il y ait repoussé du poil noir, on est assuré de la guérison.
38 Lorsque quelqu’un, homme ou femme, a sur la peau des taches, des taches blanches,
Simple exanthème (38-39)
Des taches blanches et non pas luisantes comme au verset 6. Cette lèpre inoffensive porte encore aujourd’hui chez les Arabes le nom de bohak, de bahak, être blanc. Elle dure de deux mois à deux ans, sans causer de souffrance ni aucune incommodité.
39 le sacrificateur l’examinera ; si les taches sur la peau sont d’un blanc pâle, c’est un exanthème qui a poussé sur la peau ; il est pur. 40 Lorsqu’un homme perd ses cheveux sur la tête, c’est une calvitie du crâne ; il est pur.
Lèpre sur la tète chauve (40-44)
Versets 40 et 41
La simple calvitie ne souille pas. Mais si sur la tête chauve on remarque une tache d’un blanc rougeâtre, le mal est déclaré.
41 Si la tête se dégarnit du côté de la face, c’est une calvitie du front ; il est pur. 42 Mais s’il y a dans la partie chauve de devant ou de derrière une place d’un blanc rougeâtre, c’est la lèpre qui a fait éruption dans la partie chauve de derrière ou de devant. 43 Si le sacrificateur, en l’examinant, constate que la tumeur est d’un blanc rougeâtre dans la partie chauve de derrière ou de devant, et qu’elle a l’aspect d’une lèpre de la peau, 44 il est lépreux, il est souillé ; le sacrificateur doit le déclarer souillé ; c’est à la tête que le mal a éclaté.
C’est à la tête. C’est une vraie lèpre, lors même qu’elle affecte ici la tête, plus ordinairement sujette à la teigne.
45 Le lépreux atteint du mal aura ses vêtements déchirés et la tête nue ; il se couvrira la barbe et criera : Souillé, souillé !
Condition du lépreux (45-46)
Ce qui suit s’applique à tous les cas de lèpre déclarés, non au dernier seulement.
Vêtements déchirés : en signe de deuil ; c’est la marque d’un homme frappé de Dieu.
Tête nue : les cheveux libres, flottant en désordre ; même expression qu’Exode 5.4 ; Exode 32.25 (en hébreu), ou elle désigne la licence.
Se couvrira la barbe : jusqu’à la lèvre supérieure ; c’est encore un signe de deuil (Ézéchiel 24.17 ; Michée 3.7).
Souillé ! afin que chacun l’évite (Lamentations 4.15).
46 Tout le temps que dure son mal il sera souillé. Il est souillé ; il habitera seul ; sa demeure sera hors du camp.
Hors du camp (Nombres 5.2 ; Nombres 12.10 ; 2 Rois 15.5 ; 2 Rois 7.3). Car il souillerait quiconque viendrait à le toucher. La tradition prétend même que toute maison où il entrait était souillée avec tout ce s’y trouvait. Encore maintenant, en Orient les lépreux sont confinés en dehors des villes et des villages et habitent des demeures spéciales, souvent de misérables buttes où on leur apporte leur nourriture. À Jérusalem il y a près de la porte de Sion un lieu assigné aux lépreux. Chez les Perses aussi le lépreux était mis au ban de la société. D’après le Zendavesta, il faut, à la vue d’un lépreux, prononcer une prière spéciale. Un Arabe ne voudrait pas coucher dans le voisinage d’un lépreux, ni manger du même plat que lui. Aucune maladie n’inspire aux peuples de l’Asie une telle horreur.
47 Quant aux vêtements, quand il s’y montrera de la lèpre, que ce soit vêtement de laine ou vêtement de lin,
La lèpre dans les vêtements et dans les objets en cuir (47-59)
On sait que le virus de certaines maladies contagieuses se transmet très facilement par le moyen des vêtements qui ont appartenu aux malades. Il paraît que ce qui découle des ulcères des lépreux a un caractère infectieux prononcé et ronge même les objets inanimés, comme les tissus. Cependant dans notre passage le législateur paraît avoir en vue une désorganisation spontanée qui se formerait sur certains tissus et sur les objets de peau, une espèce de moisissure rongeante et dangereuse, dont il est difficile de se faire une idée exacte.
Laine, lin. L’usage du coton ne parait pas avoir été connu des anciens.
48 tissu ou tricot de lin ou de laine, ou du cuir, ou un ouvrage quelconque fait de cuir,
Tissu ou tricot (scheti et érev). Ces deux termes ne se trouvent nulle part ailleurs ; les anciennes versions y ont vu la chaîne et la trame de l’étoffe, mais on ne comprendrait pas que l’une pût être contaminée sans l’autre. Il nous paraît plus probable, d’après l’analogie avec l’arabe, qu’il est question ici de deux modes de fabrication, l’un où les fils sont tissés, l’autre où ils sont noués.
Du cuir, apprêté, tanné, corroyé. Pour le cuir non employé, voir verset 49.
49 si la tache est verdâtre ou rougeâtre sur le vêtement ou sur le cuir, ou sur le tissu, ou sur le tricot, ou sur un objet de cuir quelconque, c’est la lèpre ; on la fera voir au sacrificateur. 50 Le sacrificateur examinera la tache et il enfermera l’objet attaqué pendant sept jours. 51 Le septième jour, il examinera la tache. Si la tache s’est étendue sur le vêtement, ou sur le tissu, ou sur le tricot, ou sur le cuir, ou sur l’ouvrage quelconque fait de cuir, c’est une tache de lèpre maligne ; l’objet est souillé.
Cas où la tache s’est étendue.
52 Il brûlera le vêtement, ou le tissu, ou le tricot de laine ou de lin, ou tout objet fait de cuir sur lequel sera la tache, car c’est une lèpre maligne ; il doit être brûlé au feu. 53 Mais si le sacrificateur voit que la tache ne s’est pas étendue sur le vêtement, sur le tissu, ou sur le tricot, ou sur l’objet quelconque fait de cuir,
Cas où la tache ne s’est pas étendue d’abord.
54 le sacrificateur fera laver l’objet attaqué et l’enfermera pendant sept jours une seconde fois.
Nouvelle épreuve (54-55)
Si la tache, bien que ne s’étant pas étendue, n’a pas perdu sa couleur verdâtre ou rougeâtre, il y a corrosion intérieure, comme le prouve la diminution d’épaisseur, le principe malin agit en profondeur, soit à l’envers, soit à l’endroit.
55 Et le sacrificateur examinera la tache après qu’elle aura été lavée ; si la tache n’a pas changé d’aspect et ne s’est pas étendue, l’objet est souillé ; tu le brûleras ; il y a corrosion à l’endroit ou à l’envers. 56 Mais si le sacrificateur voit que la plaie a pâli après avoir été lavée, il l’arrachera du vêtement, ou du cuir, ou du tissu, ou du tricot.
Dans ce cas plus favorable, il suffit d’enlever le morceau attaqué, quitte à brûler le tout, si une nouvelle manifestation lépreuse prouve que cet objet est disposé à de pareilles affections. Dans le cas favorable, un simple lavage, comme au verset 54.
57 Si elle paraît encore sur le vêtement, ou sur le tissu, ou sur le tricot, ou sur tout objet de cuir, c’est la lèpre qui est apparue ; tu brûleras l’objet où est la tache. 58 Mais le vêtement, ou le tissu, ou le tricot, ou un objet fait de cuir que tu auras lavé et d’où la tache sera partie, sera lavé une seconde fois, et il sera pur. 59 Telle est la règle concernant la tache de lèpre sur un vêtement de laine ou de lin, ou sur un tissu ou un tricot, ou sur tout objet fait de cuir, pour le déclarer pur ou souillé.
Conclusion du passage versets 47 à 58.
Cette conclusion spéciale prouve que ce morceau n’était pas un simple appendice, mais qu’il avait sa valeur indépendante.