Verset à verset Double colonne
Septième mois : de l’année où ils étaient revenus (verset 8).
Comme les fils d’Israël étaient dans leurs villes, d’après Esdras 2.70. Ceci explique comme quoi ils avaient à se rassembsler de divers lieux pour être réunis.
Comme un seul homme : mus par un même sentiment, celui d’organiser le culte dans ses éléments essentiels et de ne pas laisser passer sans fête cette époque importante de l’année religieuse. Le verset 3 indiquera aussi un autre mobile, bien humain et bien naturel chez une colonie aussi faible (Genèse 35.15 ; 2 Rois 17.25).
D’après le verset 6, l’autel fut terminé, déjà dans le sixième mois. Voir verset 1 : à l’approche du septième.
Sur ses fondements (anciens) : à la place où il se trouvait autrefois.
Holocaustes du matin et du soir. Voir Exode 29.38 et suivants ; Nombres 28.3 et suivants.
Selon ce qui est écrit : Lévitique 23.34 et suivants.
L’holocauste de chaque jour : de chacun des jours de cette semaine sainte ; à savoir treize taureaux et un certain nombre d’autres victimes le premier jour (Nombres 29.13), douze le second jour (Nombres 29.17), etc.
Après cela : après la fête.
L’holocauste perpétuel : du matin et du soir (verset 3).
Nouvelles lunes : Nombres 10.10.
Offrandes volontaires : Nombres 29.39.
Ainsi que des vivres, littéralement : Et du manger et du boire.
À la mer de Japho. Voir 2 Chroniques 2.16.
Selon l’autorisation et même l’ordre (Esdras 1.3) de bâtir le temple. Pas question d’une autorisation spéciale de se procurer ainsi des matériaux ; qui veut la fin, veut les moyens.
La deuxième année…, au deuxième mois : ainsi sept mois après le rétablissement du culte sur le nouvel autel (verset 4) et treize mois après le départ de Babylonie, si nous en croyons 3 Esdras 5.6.
Depuis leur arrivée à la maison de Dieu : à l’emplacement de la maison de Dieu qu’ils avaient charge de relever.
Il résulte de notre verset que toute l’assemblée, y compris les Lévites, nommèrent les Lévites surveillants de l’ouvrage qui allait commencer. Josias, réparant le temple, avait aussi nommé des surveillants (2 Chroniques 34.12).
La fin de ce verset surtout ne présente pas dans l’original de sens satisfaisant ; nous en donnons une traduction très incertaine.
Les mots fils de Juda sont évidemment une erreur de copiste ; d’après Esdras 2.40 il faut lire : fils de Hodavia.
Josué et Kadmiel sont tous deux nommés déjà dans Esdras 2.40 comme chefs des Lévites revenus de captivité. La troisième classe, les fils de Hénadad, n’y figure pas ; mais voyez Néhémie 3.24 ; Néhémie 10.9. Est-ce que, arrivés plus tard de Babylonie ils ne seraient devenus que plus tard aussi directeurs en leur qualité de Lévites ? Remarquez le mot de Lévites qui clôt le verset.
Se présentèrent, non pas s’offrirent comme directeurs sur leurs frères, le reste des Lévites, mais répondirent de leur plein gré et joyeusement à l’appel que leur adressa l’assemblée.
On fit assister : on, c’est-à-dire toute l’assemblée (verset 8), qui tenait à faire de ce travail matériel un acte religieux.
En costume, comparez 2 Chroniques 5.12 ; 2 Chroniques 20.21. On avait déjà pourvu de robes les sacrificateurs (Esdras 2.69).
Fils d’Asaph : voir Esdras 2.41.
Avec des cymbales. Comparez 1 Chroniques 15.19, où les cymbales sont maniées par les Lévites et les trompettes par les sacrificateurs, absolument comme ici (1 Chroniques 15.24).
D’après la manière établie par David. Comparez 1 Chroniques 6.31 ; 1 Chroniques 16.4 ; 1 Chroniques 16.5 ; 1 Chroniques 16.7. Ils ne font pas les choses comme bon leur semble, mais renouent avec le passé.
Ils s’entre-répondaient… : ils chantaient des cantiques tels que les Psaumes 106, 107 ou 118, qui commencent par cette invitation à louer Dieu ; une partie des sacrificateurs et des Lévites disaient : Louez et célébrez l’Éternel, car il est bon, après quoi l’autre partie répondait : Car sa miséricorde dure toujours. Mais on pourrait traduire aussi : Ils entonnaient… sans qu’il y eût d’autre réponse que les cris de joie du peuple entier.
Le temple avait été détruit en 588. Si, la deuxième année de Darius, il y avait encore après 67 ans des vieillards qui avaient vu l’ancien temple et s’en souvenaient (Aggée 2.3), à plus forte raison y en avait-il encore la seconde année du retour, en 531 environ.
Les vieillards, non pas en général de tout le peuple, mais d’entre les sacrificateurs, les Lévites et les chefs de famille, lesquels étaient plus en vue et dont la tristesse fut plus remarquée. Le nouveau temple était bien moins vaste que l’ancien (Zacharie 4.10).
Des pleurs du peuple. Il y avait cependant aussi des vieillards du peuple qui pleuraient.
De grands cris : de joie.
Et le bruit (des cris de joie) finit par l’emporter.