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2 Samuel 23
Bible Annotée (interlinéaire)

Verset à verset  Double colonne 

1 Voici les dernières paroles de David : Oracle de David, fils d’Isaï, Oracle de l’homme haut élevé,
De l’oint du Dieu de Jacob, Du doux chantre d’Israël :

Dernières paroles de David (1-7)

Au cantique qui marque le point culminant du règne de David, l’auteur joint une poésie qui révèle la suprême pensée par laquelle il l’a terminé. Cette dernière parole du roi-poète repose, selon lui, sur une révélation par laquelle Dieu a confirmé la promesse faite 2 Samuel 7.12-16, promesse déjà partiellement réalisée en David et qui doit se réaliser parfaitement en sa postérité ; comparez les mots ma maison, une alliance éternelle (verset 5). Aux yeux de David apparaît la personne du roi d’Israël parfaitement juste sous le règne duquel germent la félicité et le salut et qui détruit tous les méchants. Ce roi se présente à lui sous l’image d’un soleil levant dont les rayons, à la suite de la pluie tombée durant la nuit, font pousser sur la terre une fraîche verdure, tandis que les méchants, semblables à des buissons d’épines, sont détruits par le feu.

Oracle. David sent qu’il parle en ce moment sous l’action d’une révélation divine. L’épithète de fils d’Isaï rappelle son humble origine ; celle d’homme haut élevé, les dispensations par lesquelles Dieu l’a tiré de cette position ; celle d’oint du Dieu de Jacob, la consécration sainte qu’il a reçue de Samuel et la glorieuse souveraineté qui l’a suivie ; celle enfin de doux chantre d’Israël, ce don poético-religieux qui avait achevé de donner tout son prix pour le peuple de Dieu à sa dignité royale.

2 L’Esprit de l’Éternel a parlé par moi,
Et sa parole est sur mes lèvres.

À la suite de ces quatre épithètes, quatre propositions affirmant l’origine divine de la parole qu’il va prononcer.

3 Le Dieu d’Israël a parlé, Le Rocher d’Israël m’a dit : Un dominateur juste sur les hommes, Un dominateur dans la crainte de Dieu !

Le rocher d’Israël : Celui sur le décret duquel reposent immuablement l’existence et l’avenir de ce peuple.

Un dominateur. Il n’y a pas de verbe ; c’est comme une exclamation arrachée à David par la vue subite de ce roi idéal qui apparaît à ses yeux.

4 C’est comme quand, à la lumière du matin, le soleil resplendit ; Un matin sans nuage !

Il lui semble contempler un soleil radieux, étincelant, qui succède à l’aurore dans un ciel parfaitement pur, au commencement d’une belle journée. La pluie tombée durant la nuit précédente est-elle l’emblème des épreuves par lesquelles doit passer le peuple pour être apte à recevoir une telle bénédiction, ou bien est-elle simplement une image de la bénédiction divine elle-même ?

5 De son éclat après la pluie l’herbe [sort], de la terre. N’en est-il pas ainsi de ma maison devant Dieu ? Car il a établi pour, moi une alliance éternelle, Bien ordonnée de tous points et bien gardée ! Ne fera-t-il donc pas germer tout mon salut et tout ce que je désire ?

De ma maison. Ces mots font positivement allusion à la promesse divine de 2 Samuel 7.12-16.

Une alliance… Le rôle glorieux accordé à la famille de David repose uniquement sur l’alliance que Dieu a trouvé bon de conclure avec lui et qu’il a fidèlement gardée jusqu’à ce jour.

Mon salut : le salut promis à moi et à ma maison.

Tout ce que je désire, littéralement : le bon plaisir, soit le mien, soit peut-être celui de Dieu lui-même.

6 Mais les pervers sont tous comme des épines que l’on jette ; On ne les prend pas avec la main. 7 L’homme qui y touche se munit d’un fer et d’un bois de lance,
Et on les brûle complètement sur place. 8 Voici les noms des vaillants hommes de David : Joseb Bassébeth, le Tachkémonite, chef des officiers ; il brandit sa lance sur huit cents hommes tués dans une seule rencontre.

Liste des vaillants hommes de David

L’auteur place encore à cet endroit, à la fin du règne de David, une liste des guerriers les plus distingués de son armée, auxquels il avait accordé une dignité plus élevée et un rang spécial. La courte liste 2 Samuel 21.15-29, mentionnait uniquement quelques exploits qui ne paraissent pas avoir eu, pour ceux qui les avaient accomplis, des conséquences aussi importantes. Une liste parallèle à celle-ci se trouve 1 Chroniques 11.11 et suivants ; il y a entre ces deux listes plusieurs différences qui peuvent servir à rectifier quelques erreurs de noms, soit dans l’une, soit dans l’autre. Ce fragment comprend quatre morceaux :

  1. l’indication des trois vaillants hommes les plus éminents, qui étaient appelés tout court : les Trois c’est-à-dire les trois par excellence, versets 8 à 12
  2. le second se rapporte à trois vaillants hommes non nommément désignés et faisant partie du quatrième groupe, appelé les Trente, versets 13 à 17
  3. le troisième ne comprend que deux noms, ceux de deux hommes qui, par un acte particulier de vaillance, avaient obtenu de David une dignité spéciale, versets 18 à 23
  4. le groupe des Trente, qui étaient envisagés comme l’élite de toute l’armée israélite, versets 24 à 39.

Si Joab n’est pas nommé, c’est qu’il était général en chef de toute l’armée.

Les Trois (8-39)

Vaillants hommes. Cette expression comprend tous les groupes que nous venons d’indiquer.

Joseb Bassébeth. Les Chroniques lisent Jasobéam (1 Chroniques 11.11 ; 1 Chroniques 27.2). Le nom est certainement altéré dans notre texte par le fait que le copiste a transporté ici le mot bassébeth : sur place, qui se trouvait à la ligne supérieure (verset 7).

Le Tachkémonite. Au lieu de ce nom d’une famille inconnue, nous lisons 1 Chroniques 11.11 fils de Hacmoni, nom de famille qui se retrouve 1 Chroniques 27.32.

Chef des officiers. Le mot hébreu schalischi : trentième (voir Exode 14.7), était probablement devenu un terme technique désignant les militaires qui formaient l’entourage le plus rapproché du roi, en quelque sorte ses adjudants. C’est ainsi que nous le trouvons employé 2 Rois 7.2 ; 2 Rois 7.17 ; 2 Rois 7.19 ; 2 Rois 9.25 ; 2 Rois 15.25.

Il brandit sa lance. Notre texte présente ici deux mots qui n’ont aucun sens : adino haetsno ou haetsni ; il faut probablement les remplacer, d’après le texte des Chroniques et notre verset 18, par l’expression orer chanitho : il brandit sa lance. Cette expression vient sans doute de ce qu’après la victoire, chaque chef étendait sa lance sur le monceau des cadavres de ceux qu’il avait battus à l’aide de sa troupe.

9 Après lui, Éléazar, fils de Dodo, fils d’Achochi. Il était l’un des trois guerriers qui accompagnaient David, lorsqu’ils défièrent les Philistins qui étaient assemblés là pour combattre, et que les hommes d’Israël gagnaient les hauteurs.

L’un des trois guerriers, non pas des trois principaux énumérés ici (versets 8 à 12). Il s’agit de trois guerriers dont un seul est nommé et qui, dans cette circonstance, se trouvaient avec David à la tête des troupes.

Lorsqu’ils défièrent. Les Chroniques lisent, au lieu des mots ainsi traduits, le nom de lieu : Ephès-Dammim. Le mot dans ce qui suit favorise cette leçon. Ephès-Dammim (1 Samuel 17.1) était l’endroit où les Philistins, par la bouche de Goliath, avaient défié les Israélites. D’après le texte de Samuel, les Israélites leur auraient en ce moment rendu la pareille.

Gagnaient les hauteurs ; dans 1 Chroniques 11.13 : s’enfuyaient. Le sens est qu’ils se retiraient, de la plaine sur les hauteurs situées derrière eux. Mais comment pouvaient-ils agir ainsi après avoir eux-mêmes défié l’ennemi ? Le récit est obscur ; peut-être le texte est-il corrompu.

10 Il se leva et frappa les Philistins jusqu’à ce que sa main fut lasse et qu’elle resta attachée à son épée. Et l’Éternel opéra une grande délivrance en ce jour-là ; le peuple revint à sa suite, mais seulement pour piller.

Il se leva ; d’après les Chroniques : ils s’arrêtèrent, c’est-à-dire, David, Eléazar et leurs deux compagnons ; ils restèrent seuls, défendant la position avec une telle persévérance, en particulier de la part d’Eléazar, que sa main raidie ne pouvait plus être détachée de son épée. Quand le peuple revint, il n’eut plus qu’à dépouiller les morts.

11 Après lui Samma, fils d’Agué, de Harar. Les Philistins s’étaient assemblés en troupe ; il y avait là une pièce de terre remplie de lentilles, et le peuple fuyait devant les Philistins.

Le troisième héros (11-12)

Harar : localité inconnue.

Une pièce de terre. Cette circonstance est appliquée, dans 1 Chroniques 11.13, à l’exploit d’Eléazar (seulement il est question là d’un champ d’orge, non de lentilles). Comme Samma et son exploit sont omis dans les Chroniques, il paraît y avoir confusion des deux faits dans ce livre.

12 Il se plaça au milieu du champ et le défendit, et frappa les Philistins, et l’Éternel opéra une grande délivrance. 13 Et trois d’entre les trente chefs, descendirent au temps de la moisson et vinrent vers David, à la caverne d’Adullam, tandis qu’une troupe de Philistins était campée dans la vallée des Réphaïm.

Les trois vaillants hommes qui vont puiser de l’eau pour David à Bethléem (13-17)

Ces trois braves n’ont rien de commun avec les trois précédents et leur sont de beaucoup inférieurs. Le fait s’était probablement passé dans la guerre mentionnée 2 Samuel 5.17, immédiatement après l’avènement de David. Celui-ci était campé près de la caverne d’Adullam (1 Samuel 22.1).

14 David était alors dans la forteresse, et il y avait en même temps un poste de Philistins à Bethléem.

Le terme de forteresse désigne les hauteurs d’alentour, d’où il dominait toute la contrée. Cette localité était à quelques lieues de la vallée des Réphaïm, à l’ouest de Jérusalem ; et non loin du camp de l’ennemi devait se trouver le puits qui est indiqué ici comme étant à la porte de Bethléem. Ritter identifie ce puits avec une belle citerne de six mètres de profondeur, dans le voisinage de laquelle la tradition place la maison d’Isaï. Comme cette source était à un kilomètre à l’ouest de Bethléem, il fallait, pour y arriver, traverser les postes des Philistins.

15 Et David eut un désir, et dit. Qui me fera boire de l’eau de la citerne qui est à la porte de Bethléem ?

Eut un désir… Ce souhait était une simple exclamation provenant d’un souvenir de jeunesse.

16 Alors les trois vaillants hommes passèrent au travers du camp des Philistins, et puisèrent de l’eau de la citerne qui est à la porte de Bethléem ; ils l’apportèrent et la présentèrent à David ; mais il ne voulut pas la boire, et il en fit une libation à l’Éternel,

Par affection pour David, trois des guerriers qui l’entouraient prirent cette parole au sérieux et, pour satisfaire cette fantaisie, bravèrent te danger.

17 et il dit : Loin de moi, ô Éternel, de faire cela ! N’est-ce pas le sang de ces hommes qui sont allés au péril de leur vie ? Et il ne voulut pas la boire. Voilà ce que firent les trois vaillants hommes.

David ne veut pas tirer une satisfaction propre d’un acte de dévouement qui aurait pu coûter si cher. On cite un trait semblable d’Alexandre ; seulement, tandis que ce roi verse l’eau sur le sable, du casque dans lequel on la lui avait apportée, David l’offre en libation à l’Éternel à qui appartenait la vie de ces hommes ; qui s’étaient ainsi exposés pour lui.

18 Et Abisaï, frère de Joab, fils de Tséruja, était chef des officiers. Il brandit sa lance sur trois cents hommes tués ; et il eut du renom parmi les trois.

Les Deux (18-23)

Chef des officiers : des aides de camp du roi (verset 8). Peut-être Abisaï avait-il succédé à Jasobéam lorsque celui-ci fut devenu le chef d’une des divisions de l’armée (1 Chroniques 11.11).

Brandit sa lance : voir au verset 8.

Il eut du renom parmi les trois. Le texte est tellement incertain dans tout ce morceau, qu’il est difficile de déterminer le sens de cette phrase. Peut-être signifie-t-elle qu’il eut un renom qui atteignait presqu’à celui des trois des versets 8 à 12.

19 Il était plus considéré que les trente et, il fut leur chef, mais il n’égala pas les trois.

Plus considéré que les trente. Il nous paraît évident que le texte, qui dit les trois, doit être ainsi corrigé. Ils étaient placés entre les trois et les trente.

20 Et Bénaïa, fils de Jéhojada, fils d’un homme vaillant, grand en exploits, de Kabtséel, frappa les deux lions de Dieu de Moab ; et il descendit et frappa un lion dans une citerne, par un jour de neige.

Bénaïa, fils de Jéhojada. Ce Jéhojada est-il le même qui est désigné 1 Chroniques 12.27 comme un prince de la maison d’Aaron, qui amena 3700 hommes à Hébron pour appuyer l’avènement de David ? Ce Bénaïa reçut la charge de chef des Kéréthiens et des Péléthiens, gardes du corps du roi (2 Samuel 8.18 ; 2 Samuel 20.23).

Kabétséel ou Jékabtséel : ville de la partie orientale du midi de Juda, vers la frontière édomite (Josué 15.21).

Deux lions de Dieu de Moab : deux héros moabites d’une force extraordinaire. Cet exploit eut lieu probablement dans la guerre de David contre les Moabites, 2 Samuel 8.2.

Son second exploit consista à se battre corps à corps avec un lion, au sens propre du mot, tombé au fond d’une fosse que la neige avait recouverte.

21 C’est lui aussi qui frappa un Égyptien d’un aspect redoutable et qui avait une lance à la main ; il descendit vers lui avec un bâton, arracha la lance de la main de l’Égyptien et le tua avec sa lance.

Avec sa lance. Ce trait rappelle David se servant de l’épée de Goliath pour lui couper la tête.

22 Voilà ce que fit Bénaïa, fils de Jéhojada ; et il eut du renom parmi les trois hommes forts.

Il eut du renom : voir au verset 18.

23 Il était plus considéré que les trente, mais il n’égala pas les trois. David lui donna une place dans son conseil.

Dans son conseil. Il en fit un de ses ministres d’État.

24 Asaël, frère de Joab, était des trente ; Elchanan, fils de Dodo, de Bethléem ;

Les Trente (24-39)

Voir au verset 8.

Asaël : voir 2 Samuel 2.18.

Était des trente. Ces mots sont sous-entendus pour tous les personnages suivants.

Elchanan : 2 Samuel 21.19, note.

25 Samma, de Harod ; Élika, de Harod ;

Samma, de Harod : distinct du héros de ce nom, versets 11 et 33, originaire de Harar. Harod était d’après Juges 7.1 au pied des monts de Guilboa. Ce guerrier est appelé Samhuth dans 1 Chroniques 27.8 et était à la tête de la cinquième division de l’armée de David.

Eliha manque dans les Chroniques.

26 Hélets, de Pélet ; Ira, fils d’Ikkesch, de Thékoa ;

Hélets, de Pélet, dans le midi de Juda (Josué 15.27) ; il était chef de la septième division de l’armée (1 Chroniques 27.10 ; 1 Chroniques 11.27, deux passages où Pélet est changé en Pelon).

Ira : chef de la sixième division ; de Thékoa, dans le désert de Juda (2 Samuel 14.2).

27 Abiézer, d’Anathoth ; Mébunnaï, de Husa ;

Abiézer : chef de la neuvième division ; d’Anathoth, en Benjamin ; voir Josué 21.18.

Mébunnaï : erreur de copiste pour Sibbécaï (1 Chroniques 11.29 ; 1 Chroniques 27.11), à moins qu’il ne portât deux noms ; il était chef de la huitième division.

De Husa. Ce nom figure dans 1 Chroniques 4.4, comme nom d’un descendant de Juda ; peut-être était-ce aussi le nom d’une localité.

28 Tsalmon, d’Achoach ; Maharaï, de Nétopha ;

Tsalmon : dans les 1 Chroniques 11.29, Ilaï ; d’Achoach, en Benjamin (1 Chroniques 8.4).

Mahuraï : chef de la dixième division et de la race de Zérach, en Juda (1 Chroniques 27.13).

Nétopha : près de Bethléem (Néhémie 7.26 ; Esdras 2.22).

29 Héleb, fils de Baana, de Nétopha ; Itthaï, fils de Ribaï, de Guibéa des fils de Benjamin ;

Héleb, aussi de Nétopha ; chef de la douzième division. Dans 1 Chroniques 11.30 il s’appelle Héled.

Itthaï, fils de Ribaï et Benjamite, ne doit pas être confondu avec le Guitthien du même nom (2 Samuel 15.19).

30 Bénaïa, de Pirathon ; Hiddaï, de Nahalé-Gaas ;

Bénaïa. Ne pas confondre avec le fils de Jéhojada, verset 20. Il est nommé également dans 1 Chroniques 11.31 et comme chef de la onzième division dans 1 Chroniques 27.14.

De Pirathon : voir à Juges 12.13.

Hiddaï, de Nahalé-Gaas ou des Vallées de Gaas, en Éphraïm (Josué 24.30).

31 Abi-Albon, d’Araba ; Azmaveth, de Bahurim ;

Abi-Albon dans 1 Chroniques 11.32 Abiel.

Araba probablement Beth-Araba, en Benjamin (Josué 15.61 ; Josué 18.22).

Azmaveth (forte est la mort) : peut-être le même que le fils d’Adiel (1 Chroniques 27.25) et que le père de Jéziel et de Pélet (1 Chroniques 12.3).

De Bahurim, non loin du mont des Oliviers (2 Samuel 16.5).

32 Éliachba, de Saalbon ; Bené-Jaschen, Jonathan ;

Eliachba, de Saalbon : voir sur ce lieu Josué 19.42, note.

Bené-Jaschen, Jonathan. Ces mots signifient : D’entre les fils de Jaschen, Jonathan. Dans 1 Chroniques 11.14 se trouve au lieu de Jaschen : Haschem, nom également inconnu.

33 Samma, de Harar ; Achiam, fils de Sarar, d’Arar ;

Samma : voir verset 25.

Achiam, fils de Sarar, d’Arar, est nommé dans les Chroniques, fils de Sacar, de Harar.

34 Éliphéleth, fils d’Achasbaï, fils du Maacathien ; Éliam, fils d’Ahithophel, de Guilo ;

Fils du Maacathien (voir à Deutéronome 3.14). Le grand-père n’étant pas nommé, il est plus naturel de donner à ces mots le sens : du peuple maacathien.

Dans 1 Chroniques 11.35-36, deux héros sont cités ici au lieu d’un : Etiphal, fils d’Ur et Hépher le Makérathite. Pour faire le compte exact d’après verset 39, nous devons en effet supposer que le texte de notre verset portait primitivement trois noms au lieu de deux.

Eliam, fils d’Ahithophel. Voir 2 Samuel 15.12, note.

35 Hetsro, de Carmel ; Paaraï, d’Arab ;

Hetsro, de Carmel, en Juda (1 Samuel 25.2).

Paaraï, d’Arab : Josué 15.52.

36 Jigal, fils de Nathan, de Tsoba ; Bani, de Gad ;

Jigal, fils de Nathan, de Tsoba (2 Samuel 8.3). Un certain nombre de vaillants hommes d’origine étrangère se trouvent nommés parmi les héros indigènes. La gloire de David avait attiré auprès de lui beaucoup d’hommes vaillants des peuples d’alentour.

37 Tsélek, d’Ammon ; Naharaï, de Bééroth, qui portaient les armes de Joab, fils de Tséruja ;

Bééroth : voir 2 Samuel 4.2, note.

Qui portaient. Les Massorètes ont corrigé en : qui portait ; c’est la leçon de 1 Chroniques 11.39.

38 Ira, de Jéther ; Gareb, de Jéther ;

Ira. Ne pas confondre avec le sacrificateur de ce nom, 2 Samuel 20.26. Ira et Gareb étaient tous deux de la famille de Jéther qui était établie à Kirjath-Jéarim et descendait de Caleb (1 Chroniques 2.53).

39 Urie, le Héthien. En tout, trente-sept.

Urie : connu par 2 Samuel 11.3.

En tout, trente-sept, à savoir les trois (versets 8 à 12), deux (versets 18 à 23) et trente-deux (versets 24 à 39), en comptant trois noms au verset 34.

S’il y a dans cette liste des Trente plus de trente noms, cela s’explique par la mort de plusieurs, tels que Asaël (verset 24) et Urie (verset 39), qui durent être remplacés.