Verset à verset Double colonne
Les chapitres 36 à 39 ont pour but d’éclairer par l’histoire les prophéties qui précèdent et celles qui suivent. Ils se composent de deux parties. La première (chapitres 36 et 37) renferme le récit de l’invasion et de la défaite de Sanchérib et présente ainsi l’éclatante confirmation des prophéties précédentes et particulièrement de celles des chapitres 29 à 33. La seconde (chapitres 38 et 39) aboutit à la prédiction de la déportation à Babylone. Cette menace, provoquée par le péché auquel l’orgueil induisit Ézéchias après sa délivrance miraculeuse d’une grave maladie, sert de point de départ historique à la partie suivante (chapitres 40 à 66), qui repose tout entière sur le fait accompli ou prévu de la captivité.
Le second livre des Rois (chapitres 18 à 20) présente les mêmes faits dans un récit presque identique à celui d’Ésaïe ; la principale différence est l’absence du cantique d’Ézéchias, dans le livre des Rois. On trouve dans les Chroniques un extrait plus abrégé encore de cette même histoire (2 Chroniques chapitre 32). Ces trois récits ont probablement pour source commune l’histoire du règne d’Ézéchias, qu’Ésaïe avait lui-même composée et qui est mentionnée 2 Chroniques 32.32 ; comparez 2 Chroniques 26.22. On verra plus loin les raisons qui nous empêchent d’admettre que le texte actuel de nos chapitres 36 à 39 soit sorti directement de la plume d’Ésaïe.
Nous possédons, dans les inscriptions de Ninive, le récit détaillé de l’expédition de Sanchérib en Palestine, donné par le conquérant lui-même. Ce récit est l’une des pièces les plus importantes qui aient été trouvées dans les ruines de Ninive ; il confirme de la manière la plus remarquable le récit biblique sur tous les points essentiels, même parfois jusque dans les plus petits détails et le complète à plusieurs égards. Il convient, pour l’intelligence des chapitres 36 et 37, de résumer ici l’histoire de l’expédition assyrienne, telle qu’elle résulte des récits bibliques et des documents profanes que nous avons maintenant entre les mains.
Le véritable but de l’expédition fut la conquête de l’Égypte, depuis longtemps objet de la convoitise des monarques assyriens (Hérodote, II, 141). La révolte de quelques petits États de Palestine, vassaux de l’Assyrie, appela Sanchérib en Occident et lui fournit l’occasion de tenter cette grande entreprise. Au nombre des rebelles se trouvait Ézéchias, qui, après avoir refusé le tribut annuel que Juda payait à l’Assyrie depuis le temps d’Achaz, s’était hâté de conclure une alliance avec la puissante Égypte (2 Rois 18.7 ; Ésaïe 30.1 à Ésaïe 31.9 ; Ésaïe 36.6). En envahissant la Palestine, le conquérant assyrien se proposait donc à la fois de faire rentrer dans l’obéissance ses vassaux infidèles et de s’assurer une base d’opérations contre l’Égypte.
Il commença par conquérir la Phénicie ; le roi de Sidon, Eluléus, ayant pris la fuite, il le remplaça par Ithobaal. Puis il poursuivit sa route vers le sud, en suivant la côte de la Méditerranée ; il arriva ainsi en Philistie ; la plupart des rois de ce pays, ainsi que ceux de Moab, d’Édom et d’Ammon, vinrent lui rendre hommage et lui offrir des présents. Le roi d’Ascalon, qui résistait encore, fut chassé et son territoire conquis. Sanchérib s’avança ensuite jusques devant Lakis, forteresse appartenant à Juda et située près de la frontière des Philistins. Il ne paraît pas pour le moment s’être avancé plus au sud, ne voulant pas sans doute laisser derrière lui des places aussi importantes que Ékron et Jérusalem. En effet, les habitants d’Ékron s’étaient associés au soulèvement contre Sanchérib et avaient livré leur roi Padi, demeuré fidèle aux Assyriens, à Ézéchias, qui le retenait prisonnier à Jérusalem. Cependant le roi d’Égypte (le Séthon d’Hérodote, qui régnait dans la Basse-Égypte) et le roi d’Éthiopie, Tirbaka (maître de tout le reste de l’Égypte), s’avançaient au secours de leurs alliés, les Juifs et les Ékronites. Sanchérib jugea sans doute prudent de se retirer pour concentrer ses forces plus au nord et il attendit l’ennemi à Al-Taku (El-Théké, dans la tribu de Dan, non loin d’Ékron, Josué 19.14). La bataille qui se livra en cet endroit ne paraît pas avoir eu de résultat décisif. Sanchérir s’attribue la victoire et parle de princes égyptiens faits prisonniers. Cependant il n’indique pas d’autres avantages qu’il aurait obtenus. Les habitants d’Ékron furent punis et Padi, que dans l’intervalle Ézéchias avait dû rendre, rétabli sur son trône.
En même temps qu’il occupait la Phénicie et conquérait la Philistie, Sanchérib avait détaché contre Juda un corps d’armée. Toutes les villes de ce royaume, à l’exception de la capitale, tombèrent successivement au pouvoir des Assyriens et le pays entier fut ravagé par eux. C’est ce qui ressort aussi bien du récit biblique (verset 1 ; 2 Rois 18.13) que des inscriptions de Sanchérib lui-même. Voici les propres termes qu’emploie ce dernier :
Ézéchias de Juda ne s’était pas soumis à moi ; j’assiégeai avec des machines de guerre et je pris 46 de ses villes et un nombre immense d’endroits fortifiés et de villages qui en dépendaient. J’en emmenai 200150 personnes, hommes et femmes, des chevaux, des mulets, des ânes, des chameaux, des bœufs et des brebis sans nombre ; je les déclarai butin de guerre. Lui-même, je l’enfermai dans Jérusalem, sa ville royale, comme un oiseau dans sa cage. J’élevai des fortifications contre elle ; je bloquai la sortie de la grande porte. Je séparai de ses États celles de ses villes dont j’avais emmené les habitants et je les donnai à Mitinti, roi d’Asdod, à Padi, roi d’Ékron et à Ismibil, roi de Gaza ; ainsi je diminuai son royaume… Ézéchias, sa garnison, ses serviteurs et les gens qu’il avait pris dans Jérusalem, sa ville royale, pour la défendre, furent saisis d’une grande frayeur de ma domination ; il se décida donc à payer un tribut : 30 talents d’or, 800 talents d’argent ; des objets précieux en métal, des pierres précieuses…, de grands trésors ; j’emmenai aussi à Ninive, ma capitale, ses filles, les femmes de son palais, les serviteurs de son harem, hommes et femmes. Il envoya son ambassadeur pour payer le tribut et faire sa soumission.
C’est pendant que le grand roi était devant Lakis, qu’Ézéchias fit sa soumission et relâcha le roi d’Ékron. Il désespérait sans doute de voir arriver les Égyptiens, qui lui avaient promis leur appui. Le livre des Rois (2 Rois 18.13-16) indique la somme qu’Ézéchias dut payer, en parfaite concordance avec les données du récit assyrien, si l’on tient compte de la différence entre le talent palestinien et le talent babylonien employé en Assyrie (voir pour les détails au livre des Rois). Sanchérib ne se tint point pour satisfait, continua à ravager le pays et réclama la reddition pure et simple de Jérusalem, qu’il lui importait beaucoup d’avoir en sa possession avant l’arrivée des Égyptiens. Les députés qu’Ézéchias lui avait envoyés pour payer le tribut et conclure la paix, apportèrent les premiers à Jérusalem ces tristes nouvelles (Ésaïe 33.7-8). Ils ne tardèrent pas à être suivis par une armée assyrienne qui vint sous les murs mêmes de Jérusalem appuyer les prétentions du conquérant. C’est à ce moment que nous transportent les premiers versets du chapitre 36.
La quatorzième année du règne d’Ézéchias. C’est certainement à cette année-là qu’il faut rapporter les faits racontés dans le morceau suivant, chapitres 38 et 39 (maladie d’Ézéchias et ambassade de Mérodac-Baladan) ; car, d’après Ésaïe 38.5, Ézéchias a vécu encore 15 années après ces événements ; et nous savons qu’il a régné en tout 29 ans. Mais une difficulté s’élève en ce que la date indiquée ici est appliquée dans notre verset aux événements racontés dans les chapitres 36 et 37 (invasion et défaite de Sanchérib). En effet, le texte même d’Ésaïe, analysé de près, ne permet guère d’admettre, comme on est porté à le croire au premier coup d’œil, que l’invasion de Sanchérib soit arrivée avant la maladie d’Ézéchias et l’ambassade babylonienne dont parlent les chapitres 38 et 39. Car :
Ce sont là des indices certains que les événements racontés dans les chapitres 36 à 39 ne sont pas placés dans leur ordre chronologique véritable : la maladie d’Ézéchias et les faits qui s’y rattachent doivent avoir précédé, et non suivi, l’expédition de Sanchérib.
Ce résultat exégétique est confirmé de la manière la plus positive par les monuments assyriens. D’après ceux-ci, Sanchérib monta sur le trône en 705 avant Jésus-Christ ; il ne régnait pas encore en l’an 714, qui correspond à la 14e, année d’Ézéchias. Son expédition en Palestine fut sa troisième campagne et eut lieu en 701-700 ; elle tombe sur la 27e année d’Ézéchias tandis que la maladie de celui-ci eut lieu dans la 14e. La date du verset 1 est donc tout à fait exacte par rapport au contenu des chapitres 38 et 39, mais inexacte par rapport à celui des chapitres 36 et 37. Comment s’expliquer la place qu’occupe cette indication chronologique en tête des événements de ces quatre chapitres, aussi bien que dans le récit 2 Rois 18.13 ? Il faut admettre, selon nous, que le collecteur des prophéties d’Ésaïe, qui a inséré ici ces récits, afin de les mettre en rapport d’une part avec la partie précédente, chapitres 28 à 35 et de l’autre avec la partie suivante, chapitres 40 à 66, a interverti l’ordre dans lequel ils se trouvaient dans sa source, la biographie d’Ézéchias par Ésaïe (où devait certainement être observé l’ordre chronologique) ;, et cela, dans le but de rapprocher les faits racontés ici des prophéties sur lesquelles ils devaient jeter du jour. En faisant cette transposition, le collecteur conserva la date générale placée en tête du récit, qui devint ainsi incorrecte, puisque, au lieu de s’appliquer, comme dans l’écrit d’Ésaïe, à la maladie d’Ézéchias, elle porta sur l’invasion de Sanchérib, qui n’avait eu lieu que plus tard. Le rédacteur du livre des Rois suivit ensuite, dans l’ordre de ses récits, la haute autorité du livre prophétique.
Il ressort de ce qui vient d’être dit qu’on ne saurait attribuer à Ésaïe lui-même la rédaction du morceau historique chapitres 36 à 39. Et le fait que la mort de Sanchérib est mentionnée Ésaïe 37.38, confirme ce résultat ; car cette mort n’eut lieu qu’en 681 ; or l’on peut difficilement admettre qu’Ésaïe ait survécu de 17 ans à Ézéchias (mort en 698 ; comparez avec l’introduction).
Le nom de Sanchérib, en assyrien Sin-akhi-erib ou Sin-ah-irib, signifie : Sin (le dieu de la lune) multiplie les frères. Sargon, son père, mourut assassiné en 705. Sanchérib monta sur le trône le 12 ab (juillet) de la même année. Le règne de ce prince nous est parfaitement connu par les nombreuses inscriptions trouvées dans les ruines de son palais, situées au bord du Tigre, vis-à-vis de Mossoul, dans le tumulus de Koyoundjik. Ses deux premières campagnes furent dirigées vers l’Orient ; la troisième fut celle d’Égypte. Voir, pour l’histoire de son règne, les nombreuses notes qui s’y rapportent dans ce chapitre et dans le suivant.
Rabsaké, de même que Tharthan (Ésaïe 20.1), n’est pas un nom propre. On peut l’expliquer soit d’après l’hébreu : grand-échanson, soit d’après l’assyrien : officier supérieur (nous dirions aujourd’hui : officier d’état-major). Rabsaké est seul nommé ici, parce que c’était lui qui portait la parole. Comparez 2 Rois 18.17.
Lakis : aujourd’hui Um-Lâkhis, sur la route de Jérusalem à Gaza. Sanchérib était alors occupé au siège de cette ville. Un bas-relief de Ninive représente le roi assis sur son trône et porte cette inscription :
Sanchérib, roi des peuples, roi du pays d’Assur, est assis sur un trône élevé et reçoit le butin de la ville de Lakis.
Près de l’aqueduc de l’étang supérieur. Voir Ésaïe 7.3, note. Cette localité est située à l’ouest de la ville ; les Assyriens arrivaient du sud-ouest. C’est donc dans l’endroit même où Achaz avait préféré au secours de Dieu celui de l’Assyrie (chapitre 7), que les Assyriens prennent position pour faire sentir à Juda tout le poids de leur puissance ! Comparez la description de leur arrivée Ésaïe 22.7 et les menaces Ésaïe 7.17-25 ; Ésaïe 8.7-8, maintenant accomplies.
Ézéchias envoie en parlementaires trois hauts fonctionnaires. Sur Eliakim, successeur de Sebna comme premier-ministre, voyez Ésaïe 22.20 et suivants.
Sebna lui-même occupait maintenant un poste subordonné, quoiqu’encore élevé ; il fonctionne ici comme drogman ou secrétaire de l’ambassade ; il comprenait le syriaque, étant lui-même Syrien d’origine (Ésaïe 22.16, note).
Joah, personnage d’ailleurs inconnu. On retrouve plus tard un historiographe du même nom sous Josias (2 Chroniques 34.8). L’historiographe était l’archiviste du royaume, nous dirions aujourd’hui le chancelier ; il était chargé de consigner tous les actes et tous les événements du règne.
Le grand roi : titre ordinaire des monarques assyriens, babyloniens, perses, parce qu’ils avaient des rois pour vassaux (comparez Ésaïe 10.8).
Sanchérib veut dire : Je n’avais pas pris tes préparatifs au sérieux. Mais il faut bien que je croie à une telle folie, si tu persistes à ne pas te rendre.
Pour t’être révolté. Cette révolte comprend le refus du tribut (2 Rois 18.7) et la résistance actuelle d’Ézéchias. Il n’eût osé ni l’un ni l’autre de ces actes sans l’espoir qu’il avait d’être secouru par l’Égypte.
Ce roseau cassé : qui, tout solide qu’il paraisse, n’en est pas moins brisé et manque sous la main à la moindre pression. Image appropriée au pays du Nil, ce fleuve dont les bords sont couverts de roseaux (comparez Ézéchiel 29.6-7).
Tel est Pharaon… Samarie en avait fait l’expérience (2 Rois 17.4). Ésaïe dit la même chose en d’autres termes Ésaïe 33.3, 5-7 ; Ésaïe 31.3.
Si tu me dis… Comparez les paroles d’Ézéchias au peuple, prononcées avant l’arrivée de Rabsaké, 2 Chroniques 32.7-8 : Ne craignez pas le roi des Assyriens…. car il y a beaucoup plus avec nous qu’avec lui. Le bras de la chair est avec lui ; mais l’Éternel, notre Dieu, est avec nous pour nous aider et pour conduire nos combats.
N’est-ce pas lui dont… ? Ézéchias ne doit pas plus compter sur son Dieu que sur l’Égypte ; car il a détruit ses autels. Allusion à la réforme opérée par Ézéchias au commencement de son règne et qui avait fait disparaître les hauts-lieux, même ceux qui étaient consacrés au vrai Dieu, en sorte que le culte fût, selon la loi, célébré exclusivement à Jérusalem (2 Rois 18.4). Il est remarquable que cette réforme ait fait sensation au point d’être connue des Assyriens. Comparez verset 10. Rabsaké voit dans la suppression des autels une diminution des honneurs rendus au dieu national, qui ne protège dès lors plus le roi du pays.
Cet autel-ci : dans le temple de Jérusalem.
Ézéchias n’avait que peu ou point de cavalerie (Ésaïe 31.1, note). Je t’en ferai une, lui dit Sanchérib, qui en est admirablement pourvu (Ésaïe 5.28 ; Ésaïe 22.7). Gageons ! Je te donnerai 2000 chevaux, si tu as 2000 cavaliers pour les monter !
Les Assyriens avaient-ils entendu parler, par des déserteurs ou des prisonniers juifs, des prophéties qui avaient annoncé leur invasion comme un châtiment de Dieu (Ésaïe 7.17 et suivants ; Ésaïe 10.5 et suivants) ? Ou Sanchérib prend-il les inspirations de son cœur pour les ordres d’un de ses dieux qu’il identifie avec Jéhova ? En tout cas il semble dire que les Juifs sont tenus par leur foi même de se soumettre à lui.
Il n’y avait rien d’étonnant à ce que Rabsaké parlât en langue judaïque, c’est-à-dire en hébreu. L’hébreu et l’assyrien étaient deux langues extrêmement voisines et les hauts fonctionnaires assyriens pouvaient d’autant mieux connaître la première, que depuis vingt ans le royaume des dix-tribus était une province assyrienne. Quant au syriaque, c’était la langue parlée par toutes les populations entre la Palestine et l’Assyrie ; elle paraît avoir servi en quelque sorte de langue internationale (voyez Esdras 4.7).
Qui bientôt en seront à… c’est-à-dire qui, s’ils persistent à soutenir Ézéchias, vont avoir à subir toutes les horreurs d’un siège et les extrémités de la famine. Le but de Rabsaké est de provoquer une révolte des habitants qui force Ézéchias (ou qui amène le peuple lui-même) à rendre la ville.
La proposition de Rabsaké eût été maladroite, s’il y eût eu pour Jérusalem la moindre chance de salut. Mais sa chute, à vues humaines, était certaine. Il offre donc aux Juifs de les laisser tranquilles jusqu’à ce que Sanchérib en ait fini avec les Égyptiens. Après quoi ils seront transportés en masse, comme les habitants des dix tribus, dans un pays fertile. Cette proposition était encore une grande faveur, en comparaison d’une prise d’assaut et d’un pillage inévitables.
Il faut remarquer le rapport entre la promesse du verset 16 et la menace du verset 12.
Comparez Ésaïe 10.9-11.
Sur Hamath et Arpad, villes de Syrie, voir Ésaïe 10.9, note.
Sépharvaïm : le Sipar des inscriptions, appelé par les Grecs Sippara, ville de la Mésopotamie méridionale, sur la rive gauche de l’Euphrate. Sargon avait transporté en Samarie des habitants de Hamath et de Sepharvaïm (2 Rois 17.24). Rabsaké choisit ses exemples non parmi les villes prises par Sanchérib lui-même, mais parmi celles dont le sort plus ancien devait être bien connu des Juifs.
Samarie est citée en dernier lieu, comme l’exemple à la fois le plus rapproché et le plus décisif aux yeux des Israélites.
Le roi avait donné cet ordre… Ils n’avaient pas de pleins-pouvoirs ; ils devaient simplement écouter et référer.
Les vêtements déchirés : en signe de la douleur que leur causent leur propre malheur et surtout les blasphèmes proférés contre leur Dieu (Matthieu 26.65).