Verset à verset Double colonne
La prophétie d’Ézéchiel se termine par ce grand morceau, unique en son genre dans l’Ancien Testament et qui se détache nettement sur tout le reste du livre. Il n’en forme pas moins le couronnement et la conclusion naturelle de toute l’œuvre d’Ézéchiel et il n’est pas difficile d’apercevoir et de définir sa relation avec tout ce qui le précède. De quelque manière qu’on le comprenne d’ailleurs, il apparaît comme l’application des promesses contenues dans le morceau précédent (chapitres 33 à 39) et en particulier Ézéchiel 37.21-28. Toutes les assurances données par l’Éternel à son peuple dans ce dernier passage : Je ramènerai Israël dans le pays ; je ferai de lui une seule nation ; ils ne se souilleront plus par leurs dieux infâmes ; je les purifierai ; mon serviteur David sera leur prince ; ils suivront mes ordonnances ; ils habiteront le pays et les nations sauront que je suis l’Éternel qui sanctifie Israël, lorsque mon sanctuaire sera pour toujours au milieu d’eux ; toutes ces assurances forment comme le programme des chapitres 40 à 48. Elles semblent y prendre corps et figure, en se résumant dans l’image d’une habitation parfaite de l’Éternel, servi par un saint sacerdoce, au milieu d’un peuple renouvelé occupant en paix Canaan et en se développant dans une foule de descriptions et de prescriptions de détail, qui portent toutes le cachet d’une consécration particulière à Dieu. Ainsi le prophète présente d’une manière énergique, au peuple de l’exil, le salut sous la forme qui devait le plus lui sourire, celle d’un temple qui lui manquait. Précédemment il a déjà annoncé l’œuvre de Dieu pour son peuple et le culte que ce peuple lui offrira en retour ; il le lui fait maintenant comme toucher du doigt, et cela, selon son habitude, sous des aspects plastiques et concrets.
Un autre rapport, de contraste, celui-ci, relie encore notre prophétie à celle qui précède immédiatement, chapitres 38 et 39. Le chapitre 34 opposait David, le bon pasteur, aux mauvais pasteurs d’Israël ; les chapitres 35 à 37, la restauration de la Terre Sainte à la dévastation éternelle d’Édom ; nos chapitres opposent à leur tour à la fin ignominieuse des nations orgueilleuses soulevées contre Israël, le sort que Dieu prépare à son peuple réconcilié. Tandis que Gog et Magog ont marché dans la Terre Sainte, qu’ils venaient profaner, au-devant de la défaite et de la honte éternelle que leur a infligées le Dieu vengeur de son peuple, Israël y rencontre la présence d’un Dieu miséricordieux et saint, dans le culte duquel tous ses devoirs se concentrent. Gog et Magog, autrefois pleins de force et de vie, ont trouvé en Canaan un tombeau ; Israël, sorti du tombeau, y trouvera la sainteté divine qui sera sa vie. Cette sainteté, pénétrant désormais tous les domaines de son activité, le vivifiera, lui et les nations païennes voisines, représentées sous l’image de la mer Morte. Nous avons dans ce double tableau les deux termes de l’histoire humaine.
Les chapitres 40 et 48 présentent cependant de grandes difficultés et d’ensemble et de détail. Les unes proviennent de l’emploi d’un grand nombre de termes rares et techniques, ou de mesures dont il n’est pas toujours facile de découvrir l’accord. Qu’Ézéchiel, en sa qualité de sacrificateur, au courant du plan et du service de l’ancien temple, fasse fréquemment allusion à des détails familiers aux Israélites qui devaient lire sa prophétie, cela ne doit pas nous surprendre. Le lecteur ne devra pas s’étonner davantage s’il règne dans quelques-unes de nos explications une certaine incertitude provenant de l’éloignement où nous nous trouvons de tout ce cérémonial que les auteurs de la traduction des Septante eux-mêmes ne comprenaient déjà plus qu’en partie. Les autres, qui se rapportent à l’ensemble du morceau, proviennent de l’obscurité qui règne sur l’intention que peut avoir eue le prophète en écrivant avec un soin minutieux une sorte de législation religieuse si précise. A-t-il, comme on pourrait aisément le penser, prétendu donner aux Israélites une constitution, ou tout au moins un modèle de constitution religieuse nouvelle qu’ils devaient réaliser au moment de leur retour, un plan du temple à bâtir après l’exil ? Ou bien essaie-t-il seulement de présenter un tableau typique et idéal d’un état de choses parfait, se résumant en un culte parfait dans un sanctuaire parfait bâti sur une terre parfaite ? Et dans ce dernier cas Ézéchiel a-t-il lui-même, par un procédé littéraire fréquent, revêtu ses aspirations et ses inspirations de prophète de formes symboliques choisies par lui, ou bien a-t-il réellement contemplé en vision toutes les choses qu’il décrit ?
Nous ne faisons ici que poser ces questions, déjà sommairement traitées dans l’Introduction et nous renvoyons la réponse à la fin du livre, après l’étude détaillée de ces neuf chapitres.
Le préambule, versets 1 à 4. C’est ici l’introduction de tout le morceau qui ne renferme qu’une seule et même vision.
Si le prophète avait vingt ans au moment de sa déportation qui eu lieu en 599 avant Jésus-Christ (comparez Ézéchiel 1.2, note), onze ans avant la ruine de Jérusalem, il n’était âgé à ce moment-ci (575-574) que de quarante-cinq ans.
Le dix du mois. D’après les mots précédents, c’était le premier mois de l’année (Exode 12.2), celui de nisan, qui correspondait à peu près à la seconde moitié de mars et à la première d’avril. Ce jour était celui où les Juifs, quand ils pouvaient célébrer la Pâque, mettaient à part l’agneau pascal (Exode 12.3). Suivant une autre explication qui s’appuie sur le passage Lévitique 25.9 il s’agirait ici du septième mois, celui de thisri et le dixième jour serait le jour même de la fête des Expiations, Lévitique 16.29. Quoi qu’il en soit, Ézéchiel veut relever ici le fait que la vision lui fut accordée en un jour déjà solennel en lui-même.
La main de l’Éternel fut sur moi. Il résulte de ces mots qu’Ézéchiel n’a pas cru que le tableau qu’il allait tracer fût le produit de ses propres réflexions. C’est dans une contemplation extatique qu’il voit le plan et les mesures de tout ce qu’il va décrire (comparez Exode 25.40 ; Hébreux 8.5). C’est ce qui ressort également de l’indication précise du jour de la vision.
En ce lieu-là ; littéralement : là, c’est-à-dire au lieu de la vision, ou bien : là-bas, dans la patrie.
Une montagne fort haute. Cette épithète, ainsi que l’expression : pays d’Israël, au lieu de pays de Juda, enfin la situation de la montagne au milieu du pays (Ézéchiel 48.10), ne permettent pas de penser à la montagne de Sion et s’appliquerait plutôt à celui de Garizim ou d’Ébal. Mais ce n’est proprement ni l’une ni l’autre. Cette montagne est symbolique comme le temple qui y est construit (comparez Ésaïe 2.2-3 et Michée 4.1-2). Le prophète a en vue une économie dans la quelle on n’adorera plus ni à Garizim, ni à Jérusalem (Jean 4.21-24).
Au midi, par rapport au prophète qui venait du nord.
Comme une construction de ville : soit qu’il s’agisse du mode de bâtisse (pierre de taille, construction soignée), soit plutôt de l’extension considérable des édifices et des places.
Voici un homme (comparez Ézéchiel 8.2). Le prophète Zacharie parle également d’un ange qui le dirige dans ses visions (Zacharie 1.9 ; Zacharie 1.14 ; Zacharie 4.1 ; Zacharie 4.4).
Un cordeau et une perche : le premier pour les mesures très considérables, la seconde pour les moindres.
Dans le portique : le portique septentrional du parvis extérieur (Figure 1, F). C’était là que cet homme attendait le prophète qui venait du nord, de Babylonie Nous employons ici le terme de portique (et non de porte) pour faire comprendre qu’il s’agit de tout un bâtiment formant l’entrée du premier parvis (voir les figures).
Raconte… et non pas fais d’après le modèle, comme Moïse le devait (Exode 25.40).
Un mur extérieur. C’est ici le mur d’enceinte du parvis extérieur (voir Figure 1, A et Figure 2, a). Le prophète n’en indique ici que deux dimensions, largeur et hauteur. Il résulte des chiffres indiqués plus loin versets 15, 19, 21, 23, 25, 27, 29, 33, 36, 47 et Ézéchiel 41.13, que ce mur devait former un carré de 500 coudées de côté.
Chaque coudée… La coudée employée au temps d’Ézéchiel était plus courte que celle de Moïse et de Salomon (2 Chroniques 3.3). Ézéchiel rétablit ici la longueur de l’ancienne coudée en ajoutant un palme aux six palmes de la coudée vulgaire. En même temps il obtient le nombre sacré sept comme celui des divisions de la coudée. La coudée ordinaire était d’environ 48,25 centimètres, celle d’Ézéchiel est donc de 56,5 centimètres et la perche de 6 coudées, de 3 mètres 40 centimètres. La grande coudée égyptienne et la coudée babylonienne de 52 centimètres n’avaient que six palmes. Le palme avait la largeur de quatre doigts, 8 centimètres.
Le portique oriental. Voir Figure 2 et Figure 1, B).
Il arriva au portique. L’homme conduit le prophète depuis le portique du nord en longeant extérieurement le mur jusqu’au portique de l’est, par où il doit entrer comme plus tard Jéhova lui-même (Ézéchiel 43.1-2).
Les degrés (Figure 2, A) étaient en dehors du mur et du portique, probablement au nombre de sept comme ceux des portes nord et sud, versets 22 et 26. Ils étaient immédiatement suivis du seuil d’entrée (Figure 2, B) qui avait une perche en largeur (c’est-à-dire de l’est à l’ouest), mesure égale à l’épaisseur du mur d’enceinte dans lequel ce seuil était pratiqué. La longueur du seuil, qui n’est pas indiquée ici, devait être, d’après la largeur du corridor (verset 11), de 10 coudées (du nord au sud).
Les derniers mots ne sont pas une répétition oiseuse. Leur intention est sans doute de distinguer plus expressément le premier seuil du second (F), situé à l’autre extrémité du corridor. Il est inutile de supposer une altération du texte.
Chaque loge… Après le seuil venait un long corridor (Figure 2, C), à droite et à gauche duquel se trouvaient des loges ouvertes (D, D, D) et en même temps défendues du côté de l’intérieur par une clôture ou barrière (h, h, h) qui avançait d’une coudée sur le corridor (verset 12) et pourvues chacune d’une porte (k, k, k, voir verset 13) et de fenêtres (l, l, l, voir verset 16) donnant sur le parvis extérieur. Ces loges, d’après le verset 10, étaient au nombre de 3 de chaque côté ; chacune d’elles mesurait 6 coudées, c’est-à-dire environ 3, 4 mètres de long et de large (verset 12). Elles étaient sans doute destinées aux portiers et surveillants du temple ; comparez Ézéchiel 44.11 et 1 Chroniques 9.17-27 ; 1 Chroniques 26.1-19. Sur les loges, comparez encore 1 Rois 14.28 où le même terme est appliqué au corps-de-garde de la maison du roi.
Entre les loges… Elles ne se succédaient pas sans intervalles, mais étaient séparées les unes des autres par des espaces de cinq coudées qu’il faut se représenter comme étant en maçonnerie massive (Figure 2, E). Ces massifs au nombre de quatre pour tout le portique, étaient pourvus aussi de fenêtres (verset 16).
Après avoir passé devant les loges et leurs intervalles, on arrivait au bout du corridor à un second seuil (F) exactement semblable au premier et désigné comme étant vers le vestibule du portique, c’est-à-dire immédiatement avant, pour le prophète qui venait de l’est.
Du côté de la Maison. Ce vestibule (G s’ouvrait directement sur le premier parvis et terminait le portique du côté du temple.
La mesure donnée ici est celle de la largeur du vestibule, comptée du mur S jusqu’au mur situé en face. La longueur (de J à J’) qui n’est indiquée nulle part, dépassait de beaucoup celle du seuil et devait être de vingt-cinq coudées (verset 13) moins l’épaisseur des murs du vestibule (deux fois deux coudées), c’est-à-dire vingt-et-une coudées.
Ce verset paraît être en contradiction avec le précédent, puisqu’il donne au vestibule non plus seulement une largeur d’une perche ou six coudées, mais de huit coudées. C’est ce qui fait, que les anciennes traductions retranchent le verset 8. On peut cependant résoudre la difficulté en admettant simplement que, cette seconde dimension est la largeur du vestibule comptée du seuil, non plus jusqu’à la face intérieure du mur, comme au verset 8, mais jusqu’à sa face extérieure, en y comprenant par conséquent l’épaisseur du mur de la porte du vestibule (j, j), qui était de deux coudées.
Et ses pilastres. Des deux côtés de la porte se trouvaient deux piliers (i, i) d’une hauteur gigantesque d’après le verset 14 et larges (ou épais) seulement à la base de deux coudées, espace dont ils empiétaient sur le parvis.
Les derniers mots du verset 9 (comparez versets 7 fin et 8) servent à constater qu’en opposition avec ce qui a lieu ordinairement et à l’inverse des cinq autres portiques (comparez versets 22, 26, 31, 34, 37), le vestibule de celui-ci ne le précédait pas, mais le suivait et regardait du côté du temple. Cette transposition est voulue ; un passage qui suit (Ézéchiel 44.1-3) en rend très bien compte.
Après avoir parcouru rapidement le portique, le prophète reprend les détails et donne quelques indications et mesures d’ensemble, qui récapitulent les mesures déjà indiquées ou sont nécessaires pour l’intelligence complète du plan de l’édifice. Et d’abord (verset 10) les dimensions intérieures des loges, toutes semblables et formant un carré régulier. Pour achever de peindre la régularité de l’édifice, il ne lui reste plus qu’a dire que les piliers du vestibule (i, i) se correspondaient également.
Ézéchiel a pu se convaincre que les deux moitiés du portique à droite et à gauche sont parfaitement symétriques, mais de combien sont-elles distantes l’une de l’autre ? En d’autres termes, quelle est la largeur des deux portes d’entrée et de sortie et du corridor qui les relie l’une à l’autre ou plus simplement, quelle est la largeur de l’ouverture du portique. C’est cette dimension importante et qui manquait jusqu’ici, que mesure maintenant l’homme qui accompagne Ézéchiel. Elle est de dix coudées, il est par contre difficile de savoir à quoi se rapporte l’indication suivante sur la longueur du portique comme étant de treize coudées. Ézéchiel désigne-t-il par là une partie du corridor qui aurait été couverte ? Ou serait-ce la hauteur de la porte, ou la largeur du vestibule (du nord au sud) ? Dans tous les cas, cette mesure est indépendante de celle de cinquante coudées qui est celle de la longueur du portique entier.
Une clôture (h, h, h), soit barrière, soit grille, par laquelle les gardiens pouvaient observer ce qui se passait dans l’intérieur du portique, empiétait d’une coudée sur le corridor devant chacune des loges. Il n’est pas parlé de communications entre les loges et le corridor, bien qu’elles fussent, semble-t-il, bien nécessaires pour le service du portique. La clôture avançait d’une coudée sur le corridor, sans doute pour permettre aux gardiens d’observer à droite et à gauche et peut-être aussi de passer dans le corridor par un couloir juste assez large pour un homme (une coudée).
Ces vingt-cinq coudées qui sont la dimension de la largeur totale de l’édifice (du nord au sud), doivent se compter ainsi : largeur du corridor (C), 10 coudées ; largeur des loges à droite et à gauche (D, D), 12 coudées ; total, 22. Restent 3 coudées pour les deux murs extérieurs, c’est-à-dire 1 et demie, pour chacun. On peut admettre que les murs latéraux du portique, larges de deux coudées à la base, comme ceux du vestibule, diminuaient d’épaisseur jusqu’au toit, où ils n’étaient plus que d’une coudée et demie ; comparez Ézéchiel 42.5-6 ; ou bien qu’en réalité de la base jusqu’au toit ils étaient un peu moins épais que ceux du vestibule, versets 8 et 15, notes.
Du toit d’une loge…, soit que les loges seules fussent munies d’un toit, soit que tout le portique fût couvert.
D’une porte jusqu’à l’autre. Ces portes (k, k, k) donnaient sur le parvis extérieur ; par elles les gardiens entraient dans les loges sans avoir besoin de passer par le corridor.
Il mit soixante coudées ; littéralement : il fit. Le choix de cette expression est motivé par le fait qu’il s’agissait, non de mesurer à la perche une hauteur de soixante coudées, ce qui était impossible, mais de l’estimer à vue. Ces deux piliers ou pilastres (i, i) flanquaient l’entrée du vestibule, qui peut-être tout entier avait cette hauteur (comparez 2 Chroniques 3.1), ce qui expliquerait l’épaisseur plus grande de la muraille du vestibule (deux coudées, comparez verset 13, note) et comment ces sortes d’obélisques pouvaient se maintenir debout, malgré le peu d’extension de leur base. Pour le noter en passant, les tours de nos temples ne sont que le résultat des transformations successives de pareilles constructions.
Aux pilastres touchait le parvis. Ces piliers formaient donc l’ouvrage, le plus avancé du portique du côté du parvis extérieur ; c’est pourquoi (verset 15) ils doivent être comptés dans les cinquante coudées de longueur du portique.
Ces cinquante coudées se décomposent comme suit : 6 (le premier seuil) + 48 (les trois loges) + 10 (les deux intervalles des loges) + 6 (le second seuil) + 6 (le vestibule) + 2 (le mur du vestibule) + 2 (saillie des piliers). Tout, le portique formait donc un édifice de cinquante coudées de longueur sur vingt-cinq coudées de largeur (verset 13).
Tout autour du portique il y avait des fenêtres grillées, dans le but peut-être d’éclairer le passage, quoiqu’il reste incertain de savoir si le corridor doit être considéré comme couvert d’un toit en tout (verset 13, note) ou en partie (verset 11, note), ou s’il était à ciel ouvert. Plus vraisemblablement ces ouvertures devaient surtout permettre aux gardiens de surveiller, des loges du corridor et du vestibule, ce qui se passait à droite et à gauche dans le parvis extérieur. Il y a peut-être dans l’expression donnant à l’intérieur (du portique) une allusion au fait qu’elles auraient été plus larges au dehors qu’au dedans.
Aux loges, à leurs piliers… Les fenêtres des loges (l, l) étaient pratiquées dans les piliers des loges, c’est-à-dire dans les piliers de leurs portes (verset 13, k, k) donnant sur le parvis. D’autres fenêtres (m, m, m) étaient percées dans les avances. Le mot hébreu que nous traduisons ainsi et qui est de la même racine que celui de pilastre (ou pilier) et que celui de vestibule, a été pour cette raison confondu souvent avec l’un ou avec l’autre de ces termes. C’est à tort, car notre passage, ainsi que ceux où il apparaît encore (versets 21, 24, 29, 33, etc.), parfois à côté des deux autres expressions, montre qu’il s’agit d’une partie différente, quoique analogue, de la construction. Il nous paraît que ce terme comprend ici :
Ainsi de toutes parts la muraille extérieure du portique était percée de fenêtres.
Des palmiers : les deux pilastres du portique ou bien étaient cylindriques et présentaient l’aspect de palmiers, ou bien avaient des surfaces planes ornées de palmiers sculptés. Car tout dans ce portique, quelque secondaire qu’il fût encore, devait avoir le caractère, non seulement de l’ordre parfait, mais aussi du beau.
Après avoir visité le portique de l’est du parvis extérieur, le prophète est conduit dans ce parvis lui-même. Il remarque d’abord tout autour du parvis des chambres (Figure 1, lettres C, C, C) et un pavé (D, D, D) sur lequel ces chambres sont construites (verset 17), puis il compte le nombre des chambres et remarque (verset 18) que le pavé règne sur un espace de la cour, égal en largeur à la longueur des portiques (a-b), enfin (verset 19) il mesure la largeur du parvis à partir du pavé (b-c).
Des chambres. Nous les avons, dans le plan, réparties symétriquement sur les trois faces est, nord et sud. Sur la face ouest, il y avait (Ézéchiel 41.12 et suivants) d’autres constructions. L’expression tout autour s’explique très bien par le fait que le temple et les constructions avoisinantes cachaient au prophète cette face ouest. Il voit des chambres tout autour de ce que son œil peut embrasser du parvis extérieur. Ces trente chambres devaient être autant de constructions séparées ; nous les supposons de vingt coudées de long et quinze de large, séparées par un intervalle de quinze coudées également et adossées au mur extérieur. Peut-être avaient-elles plus d’un étage et étaient-elles munies de colonnes (comparez Ézéchiel 42.6). De telles chambres existaient déjà dans le temple de Salomon et recevaient le nom de tel ou tel personnage considérable ou de telle famille, qui paraît en avoir disposé à sa guise (Jérémie 35.4 ; Jérémie 36.10 ; Esdras 10.6). C’est dans une chambre pareille sans doute que Jaazania, fils de Saphan, avait installé un culte idolâtre (Ézéchiel 8.7-13). Dans le nouveau temple, vingt de ces chambres serviront de logement aux lévites (Ézéchiel 45.5) ; les dix autres sont certainement destinées aux repas du peuple, après les sacrifices. C’est pourquoi elles sont dans le voisinage immédiat des quatre cuisines du peuple (Figure 1, X, X, X, X), qui seront mentionnées Ézéchiel 46.21-24.
Le pavé était fait probablement de pierres plates, formant soit une mosaïque (comparez Esther 1.6), soit un simple dallage (comparez 2 Chroniques 7.3).
Correspondant à la longueur des portiques : à la longueur dont les portiques dépassaient le mur d’enceinte, large lui-même de six coudées, c’est-à-dire que le pavé avait une largeur de quarante-quatre coudées.
C’était le pavé inférieur. L’enceinte sacrée était disposée en terrasses au nombre de trois (versets 6, 31, 49). La terrasse la plus basse était le parvis extérieur dont le pavé (verset 18) et le portique (verset 19) sont appelés pour cette raison inférieurs ; la seconde était le parvis intérieur qui était probablement pavé sur toute sa surface ; la plus élevée était celle qu’occupait le temple lui-même.
Cent coudées à l’orient et au nord. Cela donne au parvis extérieur une largeur totale de cent cinquante coudées (le mur et le pavé compris) des trois côtés est, nord et sud (verset 27) (Figure 1 ; lignes b-c et a-b). Il faut se représenter Ézéchiel suivant l’homme qui, après avoir mesuré l’espace compris entre les deux portiques orientaux (l’extérieur et l’intérieur), longe le mur du parvis intérieur jusqu’au portique nord de ce parvis ; de là il mesure de nouveau cent, coudées jusqu’au portique septentrional extérieur. Ces mots forment ainsi la transition à ce qui suit.
Le portique du nord (Figure 1, F). Ce portique est de tous points semblable au précédent, sauf le vestibule placé à l’inverse. En effet (verset 22), ses avances (Figure 2, J, J’), c’est-à-dire les murs entourant son vestibule (G) sont en face de celui qui monte les degrés (A), tandis que dans le premier portique le vestibule était placé du côté du temple. Comparez versets 8, 9, 10 et Ézéchiel 44.1-3. Dans ce second portique et tous ceux qui suivent (versets 26, 31, 34, etc.), le vestibule et ses avances sont à l’extérieur, comme cela est naturel (Pour obtenir une représentation exacte des portiques extérieurs nord et sud, il suffit donc de retourner la Figure 2 de telle manière que la sortie devienne l’entrée).
Nous apprenons ici que des portiques conduisant au parvis intérieur se trouvaient en face de ceux du parvis extérieur, des trois côtés nord, est et sud (verset 27).
Cent coudées. Cette mesure, qui est de fait la même que celle du verset 19, n’est point inutilement répétée ; grâce à la différence des termes par lesquels elle est reprise, nous pouvons conclure que la façade du portique oriental (sans les degrés) était dans le même alignement que l’enceinte du parvis, mais que les portiques intérieurs du nord et du sud étaient situés entièrement dans le parvis extérieur.
Le portique sud (Figure 1, G). Mêmes remarques que pour le portique nord.
Le portique sud du parvis intérieur (voyez Figure 1, H).
Du portique méridional du parvis extérieur, le prophète est conduit, à travers la cour, jusqu’au portique du parvis intérieur qui regardait du même coté. Comme construction il est pareil aux deux précédemment décrits (versets 20 à 27), sauf que l’on y montait par huit degrés (verset 34) au lieu de sept (verset 22 ; voyez Figure 3, A). Comme les deux précédents, il était tourné en dehors, c’est-à-dire que son vestibule regardait le parvis extérieur dans lequel il était (verset 37). Le mur d’enceinte du parvis intérieur (Figure 3, a, a), dont il n’est fait mention que plus tard (Ézéchiel 42.7 ; Ézéchiel 42.10) sans indication de mesure et que nous supposons avoir cinq coudées de largeur, un peu moins que le mur d’enceinte (comparez verset 5), était dans le même alignement que sa face intérieure et que la face extérieure du portique oriental (comparez verset 43).
C’est ici le seul point obscur de la description. Nous essayons de rendre compte du texte de la manière suivante : Le terme d’avances est un terme général qui peut s’appliquer à toutes sortes de saillies (comparez verset 16, note) ; nous voyons cependant que dans le chapitre 40 il est tout particulièrement employé en parlant des murs avancés du vestibule (versets 21, comparez, note 23, 26, etc.). C’est aussi dans ce sens qu’il est employé au verset suivant (voyez verset 31). Cependant, à l’exclusion précisément de ces derniers, il peut convenir aussi bien aux murs latéraux de tout le portique qui forment alternativement baies et avances (en en retranchant les parois extérieures des loges, qui sont sensiblement plus minces : 1 coudée et demie ; comparez verset 13) et qui ont seuls de l’importance, parce que c’est sur eux que repose tout l’édifice. C’est dans ce dernier sens que ce mot tant discuté serait employé ici et il faudrait compter la longueur de vingt-cinq coudées comme suit : 3 coudées (portion du mur du vestibule dépassant le mur d’enceinte, c’est-à-dire 8 — 5, voyez Figure 3) + 12 (largeur du massif des deux seuils) + 10 (largeur des deux massifs de maçonnerie E, E que séparent les trois loges (verset 7), lesquelles étant vides ne peuvent être comptées) = 25. Quant à la largeur de cinq coudées, elle désignerait l’épaisseur de ces différents massifs.
Nous croyons présenter là l’explication la plus plausible de ce verset qui ne reparaît dans aucune des autres descriptions et qui a été considéré par plusieurs comme une adjonction au texte, fautive et postérieure.
S’il était fait mention ici, ce que nous ne croyons pas, d’une construction établie sur les flancs ou sur le front du portique, les mesures données ne doivent en aucun cas du reste influer sur les dimensions totales du portique lui-même, qui demeurent cinquante coudées sur vingt-cinq.
Le portique de l’est
Figure 3 et Figure 1, I
Figure 1, J. Ce dernier portique est pareil à celui qui vient d’être décrit versets 28 à 31.
Ils sont contenus dans le portique ou attenants à lui, c’est pourquoi leur description suit immédiatement.
Une chambre. D’après Lévitique 1.9(comparez 2 Chroniques 4.6), on devait laver avant de les consumer sur l’autel avec le reste de la bête, les entrailles et les jambes des victimes d’holocaustes. À cet effet se trouve dans le temple une chambre (Figure 3, P et Figure 1, près du portique I) seulement pourvue d’une porte (Figure 3, o) et placée près des piliers de chacun des trois portiques intérieurs.
Les pilastres sont les grands obélisques qui ornaient la façade (i, i).
Des portiques. Il n’est pas facile de distinguer toujours de quels portiques il est question dans notre passage. La manière la plus fidèle d’interpréter le texte est d’admettre que dans les versets 38, 39, 42 et 43, il s’agit bien de tous les portiques, mais que dans les versets intermédiaires (versets 40 et 41) le prophète est amené à décrire une disposition supplémentaire et spéciale au portique de l’est.
Dans chacun des trois vestibules se trouvaient, de chaque côté du passage, deux tables, ainsi quatre en tout. Nous les supposons de quatre coudées de long sur deux coudées de large (Figure 3, r, r, r, r). Elles étaient sans doute en bois (comparez verset 42) et servaient à l’immolation des victimes offertes pour toutes sortes de sacrifices. Un autre emploi de ces tables est encore mentionné verset 43.
Au nord… Seul le portique de l’est pouvait avoir un côté (proprement une épaule) dans la direction du nord pour celui qui y montait (voir Figure 1). Il ne s’agit donc ici que de ce portique-là.
Il y avait… Ainsi de nouveau quatre tables (Figure 3, T, T, T, T) semblables aux premières, également employées pour l’immolation, mais placées en dehors, sur les côtés du vestibule.
Récapitulation des tables du portique est. Les premiers mots du verset suivant : il y avait encore quatre tables servant aux holocaustes, montrent que c’était aux holocaustes spécialement que servaient les tables mentionnées verset 40, par opposition aux tables du verset 39 dont il est dit qu’elles servaient à toutes les sortes de sacrifices. D’autre part nous apprenons plus loin (Ézéchiel 46.1) que le portique de l’est devait rester fermé durant les six jours ouvriers et ne s’ouvrir qu’aux jours de sabbat et de nouvelle lune. Comment donc égorger pendant la semaine l’holocauste perpétuel (Ézéchiel 46.13-15) qui devait être offert chaque matin, sinon en dehors du portique ?
Outre ces huit tables, quatre tables en pierres de taille, dont les dimensions, sans doute beaucoup plus petites que les premières, sont indiquées, étaient destinées à recevoir les différents instruments tranchants employés pour égorger et dépouiller les victimes d’holocaustes et les autres victimes. Pour que les lévites eussent leurs couteaux (voir Esdras 1.9) sous la main, il faut supposer que ces petites tables (Figure 3, U, U, U, U), étaient distribuées auprès des grandes, à raison de une petite pour deux grandes.
Des crochets. Ces crochets, longs d’un palme, ou quatre doigts (la sixième partie d’une coudée ordinaire, la septième partie d’une coudée sainte, ou huit centimètres), étaient fixés dans le mur du portique, tout autour du vestibule, intérieurement et extérieurement, à portée des tables. Les victimes une fois immolées sur les grandes tables (verset 41), avec les couteaux déposés sur les petites tables (verset 42), on les suspendait à ces crochets (verset 43 pour les y dépouiller de leur peau, qui selon la loi, ne devait pas être brûlée sur l’autel. Enfin, avant de consumer en tout ou en partie la chair et la graisse des victimes, il restait encore à les découper par quartiers (Lévitique 1.6 ; Lévitique 8.20). Les quartiers de chair ainsi découpés par les lévites (Ézéchiel 44.11) demeuraient sur les tables (verset 43) jusqu’à ce que les sacrificateurs (Ézéchiel 44.15) vinssent les prendre pour les apporter sur l’autel.
Les appartements des sacrificateurs (Figure 1, L, M).
En dehors du portique intérieur. Ces mots signifient que les nouvelles constructions dont il va être parlé, ne sont pas attenantes aux portiques, quoique situées dans la même zone. Le portique intérieur est ici toute la partie du portique qui s’avance dans le parvis intérieur et le portique est spécialement le portique oriental dont il a été question versets 40 et 41.
Les chambres des chantres. C’est ici le seul passage de la vision où les chantres soient mentionnés. Institués par David et répartis par lui en vingt-quatre divisions (1 Chroniques 24.1-31) avec trois directeurs (1 Chroniques 6.31-32), les chantres formaient une des classes des Lévites. Au temps de David, leur nombre s’élevait à quatre mille. Ils se tenaient devant le tabernacle (1 Chroniques 6.32), où ils avaient des chambres (1 Chroniques 9.33). Ce sont celles dont il est question ici. Seulement, les Lévites étant destitués (Ézéchiel 44.10-14) et ne devant sans doute plus exercer désormais les fonctions honorifiques de chantres devant l’Éternel les chambres sont appelées ici chambres des chantres, non pas parce que les chantres lévites les occuperont à l’avenir, mais en souvenir de la place qu’ils y avaient jadis. Les anciennes chambres des chantres, bien connues sous ce nom dans le temple de Salomon, seront attribuées (verset 45) aux sacrificateurs.
Dans la partie du parvis, etc. Elles formaient un premier appartement (L), probablement à trois étages et muni de colonnes (voir Ézéchiel 42.6), à côté du portique du nord. Il s’agit ici du côté est. C’est l’angle nord-est du parvis intérieur.
La façade au midi. Le premier appartement, comme le second (voir plus loin), regarde vers l’intérieur du parvis et plus spécialement vers le portique principal, celui de l’est d’où (verset 40 et suivants) Ézéchiel peut bien observer cette disposition.
Un appartement (M). Ézéchiel remarque bientôt un autre appartement à côté du portique de l’orient. Comme cette seconde construction devait faire pendant à la première, on attendrait plutôt : à côté du portique du sud. Mais, située dans l’angle sud-est du parvis, elle est à égale distance des deux portiques sud et est et peut être, avec une égale clarté, désignée comme étant à côté de l’un ou de l’autre. Le portique oriental est mentionné ici, parce qu’Ézéchiel s’y tenait à ce moment, ou parce que ce portique ayant une importance particulière au point de vue des sacrifices (verset 40 et suivants, il était naturellement en rapport avec l’appartement destiné aux sacrificateurs chargés du service de l’autel.
Destination des deux bâtiments, du verset précédent.
Pour les sacrificateurs. Il ne paraît pas qu’on puisse constater l’existence de deux classes de sacrificateurs dans la constitution ou dans les usages religieux avant Ézéchiel. Peut-être aussi tous les sacrificateurs occupaient-ils autrefois le même appartement.
Du service de la Maison. C’est-à-dire tout ce qui n’est pas sacrifices sanglants offerts sur l’autel des holocaustes Ce pouvait être l’offrande de l’encens ou des pains sur l’autel de bois dans le Lieu saint (Ézéchiel 41.22), le soin des lampes et aussi le chant.
Les fils de Tsadok… seulement et non pas les fils d’Aaron en général (comparez Ézéchiel 44.15 et suivants).
Qui s’approchent de l’Éternel… terme consacré en parlant des sacrificateurs qui officient.
Le parvis : Il s’agit de l’espace libre (m-n-o-p) de forme carrée, réservé au-dedans du parvis intérieur, devant le temple. Il occupait exactement le milieu de l’enceinte sacrée et entourait l’autel des holocaustes.
D’une longueur de cent coudées : Du portique oriental jusqu’au temple.
La largeur : Du portique nord au portique sud.
L’autel (0), dont la description détaillée est donnée Ézéchiel 43.13 et suivants. D’après ce dernier passage, il formait à sa base un carré de vingt coudées de côté et sa hauteur était de onze coudées, ce qui permettait sans doute de l’apercevoir du parvis extérieur, à travers les trois portiques du parvis intérieur et peut-être même des abords du temple, à travers les portiques du parvis extérieur.
Le vestibule du temple (Figure 4, B et Figure 1, P).
Le pilier c’est le mur à droite et à gauche de la porte (comparez Ézéchiel 41.1), les cinq coudées doivent être entendues de la largeur du mur comptée de l’est à l’ouest (Figure 4, lignes a-b, c-d). L’épaisseur du mur extérieur des cellules latérales, dont les piliers du vestibule ne sont que la continuation, est également de cinq coudées (Ézéchiel 41.5).
La largeur du portique. Ce ne peut être la largeur de l’ouverture du portique (a-c, b-d), qui avec six coudées (3 + 3) eût été trop étroite, d’autant plus que des colonnes se trouvaient encore auprès des piliers (verset 49). On ne comprendrait pas non plus l’expression : d’un côté… et de l’autre côté, le portique du vestibule n’étant pas fermé par une porte à deux battants comme celle du temple et du Saint des saints (comparez Ézéchiel 41.23). Le mot de portique désigne une entrée plus grande que les autres et la largeur du portique doit être considérée (comparez Ézéchiel 41.2) comme synonyme de la largeur des parois latérales du portique (Figure 4, lignes b-e, d-i). Cela fait quatorze coudées pour l’ouverture même du portique (20 — (3 + 3) = 14).
La longueur est la plus grande dimension (celle du nord au sud), prise intérieurement. C’est aussi la dimension de la largeur du temple (Ézéchiel 41.2) et du Saint des saints (Ézéchiel 41.4). C’était également la largeur du vestibule de Salomon (1 Rois 6.3).
La largeur, prise aussi intérieurement, de l’est à l’ouest : onze coudées. Le vestibule du temple de Salomon avait dix coudées de largeur seulement. Il semble qu’il faut lire ici avec le texte des septante : douze coudées, afin d’arriver aux cent coudées de longueur totale du temple (Ézéchiel 41.13). Peut-être l’erreur n’est-elle qu’apparente et l’explication doit-elle être cherchée dans la phrase suivante que plusieurs rendent en modifiant légèrement un mot du texte par : on y montait par dix degrés et que nous traduisons littéralement : aux degrés par lesquels on y montait. Il est possible que le degré supérieur, large d’une coudée, fit déjà partie du vestibule. La longueur de ces degrés (Figure 4, A) n’est pas indiquée, comme n’ayant pas d’importance pour l’évaluation de la longueur totale du temple. Quant à la hauteur de l’escalier qu’ils formaient, d’après Ézéchiel 41.8, elle était de six coudées.
Des colonnes (Figure 4, g, g). Il y en avait deux, une de chaque côté de l’entrée du portique sur la face des piliers. D’après 1 Rois 7.15 et suivants, celles du temple de Salomon étaient d’airain, hautes de dix-huit coudées, sans les chapiteaux qui avaient cinq coudées. Leur circonférence était de douze coudées et leur diamètre par conséquent de 3,8 coudées. Toutes deux portaient un nom : celle de droites appelait Jakin (Il affermira) et celle de gauche Boaz (en Lui la force). Lors de la destruction du temple, elles furent mises en pièces par les Chaldéens et l’airain en ut emporté à Babylone (2 Rois 25.13).