Verset à verset Double colonne
Il commence par adresser à son interlocuteur des paroles d’une ironie sanglante (versets 2 à 4) ; puis il se complaît à renchérir sur les pensées que Bildad vient d’exprimer, comme pour montrer qu’il en sait plus long que lui sur la puissance et la majesté divines. Il ne se donne pas la peine d’entrer de nouveau dans le vif de la question (versets 5 à 14).
Ce n’est pas moi pourtant que tu as visé ? Tu n’oserais pas dire que c’est Dieu qui a inspiré tes paroles sans valeur !
Dieu ne règne pas seulement dans les lieux élevés, comme Bildad vient de le dire (Job 25.2), mais dans les lieux les plus profonds.
Au-dessous des eaux, qui sont plus basses déjà que la terre.
Est à nu, malgré sa profondeur et tout ce qui le recouvre.
L’abîme, littéralement : le lieu de destruction ou de perdition.
Il étend le septentrion… La partie septentrionale de la terre est chargée des plus grandes montagnes, pensait-on ; c’est là par conséquent que l’équilibre est le plus merveilleux.
C’est un miracle aussi que les nuages suspendus dans les airs et qui n’éclatent pas à tout instant.
La face de son trône : le côté du trône qui est tourné vers la terre.
La terre était, selon les anciens, un disque entouré d’une ceinture d’eau, sur laquelle, reposait la voûte du ciel. Au-delà commençaient les ténèbres.
Les colonnes des cieux : les hautes montagnes.
Rahab : l’océan indompté. Voir Job 9.13, note.
Le serpent fuyard : les comètes, ou bien la constellation du Dragon qui était censée causer les éclipses en enveloppant les astres de ses replis.
Ce sont là… Ce ne sont là que les bords.