Un clic sur un verset envoie vers le comparateur de versions.
Esaïe 16.8 Nouvelle édition de Genève
1 Envoyez les agneaux au souverain du pays, Envoyez-les de Séla, par le désert, À la montagne de la fille de Sion. 2 Tel un oiseau fugitif, telle une nichée effarouchée, Telles seront les filles de Moab, au passage de l’Arnon. 3 Donne conseil, fais justice, Couvre-nous en plein midi de ton ombre comme de la nuit, Cache ceux que l’on poursuit, Ne trahis pas le fugitif ! 4 Laisse séjourner chez toi les exilés de Moab, Sois pour eux un refuge contre le dévastateur ! Car l’oppression cessera, la dévastation finira, Celui qui foule le pays disparaîtra. 5 Et le trône s’affermira par la clémence ; Et l’on y verra siéger fidèlement, dans la maison de David, Un juge ami du droit et zélé pour la justice. 6 Nous entendons l’orgueil du superbe Moab, Sa fierté et sa hauteur, son arrogance et ses vains discours. 7 C’est pourquoi Moab gémit sur Moab, tout gémit ; Vous soupirez sur les ruines de Kir-Haréseth, Profondément abattus.8 Car les campagnes de Hesbon languissent ; Les maîtres des nations ont brisé les ceps de la vigne de Sibma, Qui s’étendaient jusqu’à Jaezer, qui erraient dans le désert : Les rameaux se prolongeaient, et allaient au-delà de la mer.9 Aussi je pleure sur la vigne de Sibma, comme sur Jaezer ; Je vous arrose de mes larmes, Hesbon, Elealé ! Car sur votre récolte et sur votre moisson Est venu fondre un cri de guerre. 10 La joie et l’allégresse ont disparu des campagnes ; Dans les vignes, plus de chants, plus de réjouissances ! Le vendangeur ne foule plus le vin dans les cuves ; J’ai fait cesser les cris de joie. 11 Aussi mes entrailles frémissent-elles sur Moab, comme une harpe, Et mon cœur sur Kir-Harès. 12 On voit Moab, qui se fatigue sur les hauts lieux ; Il entre dans son sanctuaire pour prier, et il ne peut rien obtenir. 13 Telle est la parole que l’Éternel a prononcée dès longtemps sur Moab. 14 Et maintenant l’Éternel parle, et dit : Dans trois ans, comme les années d’un mercenaire, La gloire de Moab sera l’objet du mépris, Avec toute cette grande multitude ; Et ce qui restera sera peu de chose, presque rien.