Esaïe 16.4
Ancien Testament Samuel Cahen

¹ Envoyez les agneaux au dominateur du pays de Sela par le désert, vers la montagne de la fille de Tsione (Sion). ² Comme l’oiseau errant chassé de son nid, les filles de Moab passeront l’Arnone. ³ “Donnez conseil, exercez la justice, procurez une ombre nocturne en plein midi ; cachez les exilés, ne trahissez pas le fugitif. ⁴ “Moab ! que mes exilés trouvent un refuge près de toi, sois un abri pour eux contre le dévastateur ; car la dévastation aura cessé, l’oppression sera finie, ceux qui auront foulé le pays ne seront plus. ⁵ “Le trône sera fortifié par la clémence, et sur lui sera assis avec fidélité, dans la demeure de David, un juge qui recherche la justice et qui favorise le droit.” ⁶ Nous apprenons que l’orgueil de Moab est très arrogant ; sa présomption, son arrogance, sa fureur, ses vanteries, insensées. ⁷ C’est pourquoi Moab gémit sur Moab, tout gémit ; autour des ruines de Kir-Harescheth, vous soupirez, profondément abattus. ⁸ Car les champs de ‘Heschbone sont dans l’abandon ; la vigne de Schibma, les maîtres des nations en détruisent les ceps, qui atteignent Iaezer, qui s’étendaient jusqu’au désert ; leurs sarments se répandaient, traversaient la mer. ⁹ C’est pourquoi, comme pour Iaezer, je pleure la vigne de Schibma ; je vous mouille de mes larmes, ‘Heschbone et Éléalé, car sur votre récolte, sur votre moisson a retenti le cri de guerre. ¹⁰ La joie, la gaîté a cessé aux champs ; dans les vignes plus de réjouissances, plus d’allégresse ; le broyeur ne broie plus le vin dans la cuve ; je mets fin au cri joyeux. ¹¹ C’est pourquoi mon cœur retentit comme une harpe sur Moab, et mes entrailles (sont émues) pour Kir-’Heresch. ¹² On voit alors que Moab est harassé sur la hauteur ; il entre dans son sanctuaire pour prier, mais il ne le peut. ¹³ C’est la parole que Ieovah a prononcée sur Moab, dès un temps reculé ; ¹⁴ Mais maintenant Ieovah dit : Dans trois ans, comme les années d’un mercenaire, la magnificence de Moab sera confondue, avec sa grande multitude de peuples ; le reste en sera très exigu, non considérable.