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Esaïe 16.13 Segond 21
1 Envoyez un bélier au souverain du pays ! De Séla, envoyez-le dans le désert jusqu’à la montagne de la fille de Sion ! 2 Pareilles à un oiseau fugitif ou à une couvée effrayée, voilà comment seront les filles de Moab au passage de l’Arnon : 3 « Tiens conseil, prenez une décision ! Couvre-nous en plein midi de ton ombre aussi épaisse que la nuit, cache les exilés, ne trahis pas le fugitif ! 4 Laisse les exilés de Moab séjourner chez toi, abrite-les contre le dévastateur ! En effet, l’oppression cessera, la dévastation prendra fin, celui qui piétine le pays disparaîtra. 5 Le trône s’affermira par la bonté et sur lui, dans la tente de David, on verra siéger en toute vérité un juge soucieux du droit et zélé pour rendre la justice. » 6 Nous avons entendu s’exprimer l’orgueil du très arrogant Moab, son arrogance, son orgueil et ses excès. Son bavardage ne vaut rien. 7 Voilà pourquoi Moab se lamente sur lui-même, il se lamente tout entier. Vous soupirez à cause des gâteaux de raisin qu’on faisait à Kir-Haréseth, profondément abattus. 8 C’est que les campagnes de Hesbon dépérissent. Les maîtres des nations ont brisé les ceps de la vigne de Sibma qui s’étendaient jusqu’à Jaezer et s’égaraient dans le désert, et dont les sarments se prolongeaient pour traverser la mer. 9 C’est pourquoi je pleurerai sur la vigne de Sibma autant que sur Jaezer, je vous arroserai de mes larmes, Hesbon et Elealé ! En effet, sur votre récolte et sur votre vendange les cris des vendangeurs ont cessé. 10 La joie et l’allégresse ont disparu des vergers. Dans les vignes, plus de chant, plus de réjouissance ! Le vendangeur ne presse plus le raisin dans les cuves. J’ai fait cesser les cris de joie. 11 Voilà pourquoi je vibre intérieurement pour Moab, pareil à une harpe, je suis profondément ému pour Kir-Harès. 12 Moab se présente, il se fatigue sur les hauts lieux. Il entre dans son sanctuaire pour prier, mais il ne peut rien obtenir. 13 Telle est la parole que l’Éternel a prononcée depuis longtemps à l’intention de Moab. 14 Et maintenant, voici ce que dit l’Éternel : Dans trois ans, comptés aussi précisément que les années d’un salarié, la gloire de Moab sera un objet de mépris, malgré toute sa population ; il n’en restera pas grand-chose, presque rien.