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1 Corinthiens 2.10 Auguste Crampon
1 Moi aussi, mes frères, lorsque je suis venu chez vous, ce n’est pas avec une supériorité de langage ou de sagesse que je suis venu vous annoncer le témoignage de Dieu. 2 Car je n’ai pas jugé que je dusse savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. 3 Mais c’est dans la faiblesse, dans la crainte, et dans un grand tremblement que je me suis présenté chez vous ; 4 et ma parole et ma prédication n’avaient rien du langage persuasif de la sagesse, mais l’Esprit-Saint et la force de Dieu en démontraient la vérité : 5 afin que votre foi repose, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu. 6 Pourtant il est une sagesse que nous prêchons parmi les parfaits, sagesse qui n’est pas celle de ce siècle, ni des princes de ce siècle, dont le règne va finir. 7 Nous prêchons une sagesse de Dieu mystérieuse et cachée, que Dieu, avant les siècles, avait destinée pour notre glorification. 8 Cette sagesse, nul des princes de ce siècle ne l’a connue ; — car, s’ils l’avaient connue, ils n’auraient pas crucifié le Seigneur de la gloire. 9 Mais ce sont, comme il est écrit, « des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont pas montées au cœur de l’homme, — des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment?»10 C’est à nous que Dieu les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit pénètre tout, même les profondeurs de Dieu.11 Car qui d’entre les hommes connaît ce qui se passe dans l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. 12 Pour nous, nous avons reçu non l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce. 13 Et nous en parlons, non avec des paroles qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec celles qu’enseigne l’Esprit, en exprimant les choses spirituelles par un langage spirituel. 14 Mais l’homme naturel ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est par l’Esprit qu’on en juge. 15 L’homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n’est lui-même jugé par personne. 16 Car « qui a connu la pensée du Seigneur, pour pouvoir l’instruire ?» Mais nous, nous avons la pensée du Christ.