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Cantique 6.10 Ostervald
Les filles de Jérusalem
1 Où est allé ton bien-aimé, ô la plus belle des femmes ? De quel côté est allé ton bien-aimé ? Nous le chercherons avec toi.
La jeune femme
2 Mon bien-aimé est descendu dans son verger, au parterre des plantes aromatiques, pour paître son troupeau dans les vergers, et pour cueillir des lis. 3 Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi ; il paît son troupeau parmi les lis.
Le jeune homme
4 Ma bien-aimée, tu es belle comme Thirtsa, agréable comme Jérusalem, redoutable comme les armées qui marchent enseignes déployées. 5 Détourne de moi tes yeux ; qu’ils ne me regardent point, car ils me troublent. Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres suspendues aux flancs de Galaad. 6 Tes dents sont comme un troupeau de brebis qui remontent du lavoir, qui sont toutes deux à deux : il n’en manque aucune. 7 Ta joue est comme une moitié de grenade, sous ton voile. 8 Il y a soixante reines, et quatre-vingts concubines, et des vierges sans nombre : ma colombe, ma parfaite, est unique. 9 Elle est l’unique de sa mère, l’unique de celle qui l’a enfantée ; les jeunes filles l’ont vue, et l’ont dite bienheureuse ; les reines et les concubines l’ont louée.
Les filles de Jérusalem
10 Qui est celle qui apparaît comme l’aube du jour, belle comme la lune, pure comme le soleil, redoutable comme les armées qui marchent enseignes déployées ?
Le jeune homme
11 Je suis descendu au verger des noyers, pour voir les fruits qui mûrissent dans la vallée ; pour voir si la vigne pousse, et si les grenadiers fleurissent. 12 Je ne sais, mais mon affection m’a rendu semblable aux chars d’Aminadab. 13 Reviens, reviens, ô Sulamithe ! Reviens, reviens, et que nous te contemplions ! Pourquoi contemplez-vous la Sulamithe comme une danse de deux troupes ?