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Cantique 7.7 Perret-Gentil et Rilliet
Les filles de Jérusalem
1 Reviens ! reviens ! Sulamithe ; reviens ! reviens ! afin que nous te voyions ! – – Pourquoi regardez-vous la Sulamithe comme une danse de deux chœurs ? – –
Le jeune homme
2 Que tes pieds sont beaux dans ta chaussure, fille de prince ! Les contours de ta hanche sont comme des colliers ouvragés par les mains de l’artiste ; 3 ta taille est une coupe arrondie où ne manque jamais le vin parfumé ; ton sein, un tas de froment enclos dans des lys, 4 tes deux mamelles, comme les deux faons jumeaux d’une biche ; 5 ton col, comme une tour d’ivoire, tes yeux, comme les étangs d’Hesbon à la porte de Beth-Rabbim, ton nez, comme la tour du Liban qui regarde Damas, 6 ta tête élevée est pareille au Carmel, et tes cheveux, à la pourpre royale, dans les réseaux qui les retiennent. 7 Que tu es belle et que tu es attrayante, ô mon amour, avec tes charmes ! 8 Par ce port qui est le tien, tu ressembles au palmier, et ta gorge présente deux grappes du dattier. 9 Je dis : Je veux m’élancer à la cime du palmier, et saisir ses rameaux ! Que ton sein soit comme les grappes de la vigne, et le parfum de ton haleine, comme la pomme [de Cydon], 10 et ta bouche, comme un vin excellent – – qui coule facilement pour mon bien-aimé, glisse sur les lèvres de ceux qui s’endorment. 11 Je suis à mon bien-aimé, et l’objet de ses désirs. 12 Viens, mon bien-aimé, allons aux champs, demeurons au village ! 13 Dès le matin nous irons aux vignes, nous observerons si la vigne pousse, épanouit ses boutons, si les grenadiers sont en fleur. Là je te ferai le don de mon amour.