2 Thessaloniciens 3.10
Amiot & Tamisier

EXHORTATION À LA PERSÉVÉRANCE ET AU TRAVAIL — SALUT FINAL

¹ Au reste, frères, priez pour nous, afin que la parole du Seigneur poursuive sa course et soit en honneur comme elle l’est chez vous,
² et afin que nous soyons délivrés des méchants et des pervers : car la foi n’est pas le lot de tous.
³ Mais le Seigneur est fidèle ; il vous affermira et vous préservera du Malin.
⁴ Nous avons dans le Seigneur cette confiance à votre égard que vous agissez et continuerez d’agir selon nos prescriptions.
⁵ Que le Seigneur dirige vos cœurs dans l’amour de Dieu et la constance du Christ.
⁶ Nous vous enjoignons, frères, au nom de notre Seigneur Jésus, de vous tenir à l’écart de tout frère qui vit dans la paresse et ne se conforme pas aux instructions reçues de nous.
⁷ Vous-mêmes savez bien ce que vous avez à faire pour nous imiter : nous n’avons pas vécu parmi vous en paresseux ;
⁸ nous n’avons mangé gratuitement le pain de personne ; nuit et jour, au contraire, au labeur et à la peine, nous avons travaillé pour n’être à charge à aucun de vous.
⁹ Ce n’est pas que nous n’en eussions le droit, mais nous voulions vous donner en nous-mêmes un exemple à imiter.
¹⁰ Aussi bien, quand nous étions parmi vous, nous vous avons donné ce commandement : Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus !
¹¹ Or, nous apprenons qu’il y a parmi vous des gens qui vivent dans la paresse, sans rien faire, mais toujours affairés.
¹² À ceux-là nous ordonnons et nous les conjurons dans le Seigneur Jésus-Christ de travailler dans le calme pour manger du pain qui soit bien à eux.
¹³ Pour vous, frères, ne vous lassez pas de faire le bien.
¹⁴ Si quelqu’un n’obéit pas à ce que nous disons dans cette lettre, notez-le et, pour sa confusion, ne le fréquentez plus.
¹⁵ Ne le considérez pas toutefois comme un ennemi, mais corrigez-le comme un frère.
¹⁶ Que le Seigneur de la paix vous donne lui-même la paix en tout temps et de toute manière ! Que le Seigneur soit avec vous tous !
¹⁷ La salutation est de ma propre main, à moi, Paul. C’est le signe distinctif dans chacune de mes lettres. Voilà comment j’écris.
¹⁸ Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous !