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Psaumes 39.8 Louis Segond 1910
1(39.1) Au chef des chantres. À Jeduthun, Psaume de David. (39.2) Je disais : Je veillerai sur mes voies, De peur de pécher par ma langue ; Je mettrai un frein à ma bouche, Tant que le méchant sera devant moi. 2(39.3) Je suis resté muet, dans le silence ; Je me suis tu, quoique malheureux ; Et ma douleur n’était pas moins vive. 3(39.4) Mon cœur brûlait au dedans de moi, Un feu intérieur me consumait, Et la parole est venue sur ma langue. 4(39.5) Éternel ! Dis-moi quel est le terme de ma vie, Quelle est la mesure de mes jours ; Que je sache combien je suis fragile. 5(39.6) Voici, tu as donné à mes jours la largeur de la main, Et ma vie est comme un rien devant toi. Oui, tout homme debout n’est qu’un souffle. — Pause. 6(39.7) Oui, l’homme se promène comme une ombre, Il s’agite vainement ; Il amasse, et il ne sait qui recueillera. 7(39.8) Maintenant, Seigneur, que puis-je espérer ? En toi est mon espérance. 8(39.9) Délivre-moi de toutes mes transgressions ! Ne me rends pas l’opprobre de l’insensé ! 9(39.10) Je reste muet, je n’ouvre pas la bouche, Car c’est toi qui agis. 10(39.11) Détourne de moi tes coups ! Je succombe sous les attaques de ta main. 11(39.12) Tu châties l’homme en le punissant de son iniquité, Tu détruis comme la teigne ce qu’il a de plus cher. Oui, tout homme est un souffle. — Pause. 12(39.13) Écoute ma prière, Éternel, et prête l’oreille à mes cris ! Ne sois pas insensible à mes larmes ! Car je suis un étranger chez toi, Un habitant, comme tous mes pères. 13(39.14) Détourne de moi le regard, et laisse-moi respirer, Avant que je m’en aille et que ne sois plus !