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Psaumes 39.5 Segond 21
La fragilité de l’homme
1Au chef de chœur, à Jeduthun. Psaume de David. 2 Je disais : « Je veillerai sur ma conduite de peur de pécher en paroles ; je mettrai un frein à mes lèvres tant que le méchant sera devant moi. » 3 Je suis resté muet, dans le silence, je me suis tu, quoique malheureux, et ma douleur était vive. 4 Mon cœur brûlait au fond de moi, mes pensées étaient comme un feu brûlant, et la parole est venue sur ma langue : 5 « Éternel, fais-moi connaître quand finira ma vie, quel est le nombre de mes jours, afin que je sache combien je suis peu de chose. 6 Voici, tu as donné à mes jours la largeur de la main, et ma vie est comme un rien devant toi. » Oui, même vigoureux, l’homme n’est qu’un souffle. – Pause. 7 Oui, l’homme va et vient comme une ombre : il s’agite, mais c’est pour du vent ; il amasse des richesses, et il ignore qui les recevra. 8 Maintenant, Seigneur, que puis-je espérer ? C’est en toi qu’est mon espérance. 9 Délivre-moi de toutes mes transgressions ! Ne m’expose pas aux insultes du fou ! 10 Je reste muet, je n’ouvre pas la bouche, car c’est toi qui agis. 11 Détourne tes coups de moi ! Je m’épuise sous les attaques de ta main. 12 Tu corriges l’homme en le punissant de sa faute, tu détruis comme la teigne ce qu’il a de plus cher. Oui, tout homme n’est qu’un souffle. – Pause. 13 Écoute ma prière, Éternel, et prête l’oreille à mes cris ! Ne sois pas insensible à mes larmes, car je suis un étranger chez toi, un résident temporaire, comme tous mes ancêtres. 14 Détourne ton regard de moi et laisse-moi respirer, avant que je m’en aille et que je disparaisse !