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Psaumes 39.5 Ostervald
La fragilité de l’homme
1 Au maître-chantre, à Jéduthun. Psaume de David. 2 J’ai dit : Je prendrai garde à mes voies, afin de ne pas pécher par ma langue ; je mettrai un frein à ma bouche, tant que le méchant sera devant moi. 3 Je suis resté muet, dans le silence ; je me suis abstenu de parler, même pour le bien ; et ma douleur s’est augmentée. 4 Mon cœur s’est échauffé au-dedans de moi ; ma méditation s’est embrasée comme un feu ; ma langue a parlé : 5 Éternel, fais-moi connaître ma fin et quelle est la mesure de mes jours ; que je sache combien courte est ma durée. 6 Voilà, tu as réduit mes jours à la mesure de quatre doigts, et ma durée est devant toi comme un rien ; oui, tout homme debout sur la terre n’est que vanité ! Sélah (pause). 7 Oui, l’homme se promène comme une ombre ; oui, c’est en vain qu’on s’agite ; on amasse des biens, et on ne sait qui les recueillera. 8 Et maintenant, qu’ai-je attendu, Seigneur ? Mon espoir est en toi. 9 Délivre-moi de toutes mes transgressions, et ne m’expose pas à l’opprobre de l’insensé ! 10 Je me suis tu, je n’ouvre pas la bouche, parce que c’est toi qui l’as fait. 11 Détourne de moi tes châtiments ! Je me consume sous les coups de ta main. 12 Lorsque tu châties l’homme en le reprenant pour son péché, tu consumes comme la teigne ce qu’il a de plus précieux. Oui, tout homme n’est que vanité ! (Sélah.) 13 Éternel, écoute ma requête ; prête l’oreille à mon cri, ne sois pas sourd à mes larmes ! Car je suis un étranger chez toi, un voyageur comme tous mes pères. 14 Détourne de moi ton regard, et que je reprenne mes forces, avant que je m’en aille et que je ne sois plus.