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2 Corinthiens 7.10 Auguste Crampon
1 Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, et achevons l’œuvre de notre sainteté dans la crainte de Dieu.
Des nouvelles encourageantes
2 Recevez-nous. Nous n’avons fait de tort à personne, nous n’avons ruiné personne, nous n’avons exploité personne. 3 Ce n’est pas pour vous condamner que je dis cela, car je viens de le dire : vous êtes dans nos cœurs à la mort et à la vie. 4 Je vous parle en toute franchise, j’ai grand sujet de me glorifier de vous ; je suis rempli de consolation, je surabonde de joie au milieu de toutes nos tribulations. 5 Car, depuis notre arrivée en Macédoine, notre chair n’eut aucun repos ; nous étions affligés de toute manière : au dehors des combats, au dedans des craintes. 6 Mais celui qui console les humbles, Dieu, nous a consolés par l’arrivée de Tite ; 7 non seulement par son arrivée, mais encore par la consolation que Tite lui-même avait éprouvée à votre sujet : il nous a raconté votre ardent désir, vos larmes, votre amour jaloux pour moi, de sorte que ma joie en a été plus grande. 8 Ainsi, quoique je vous aie attristés par ma lettre, je ne le regrette plus, bien que je l’aie d’abord regretté, — car je vois que cette lettre vous a attristés, ne fût-ce que pour un moment, — 9 je me réjouis à cette heure, non pas de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la pénitence ; car vous avez été attristés selon Dieu, de manière à n’éprouver aucun préjudice de notre part. 10 En effet, la tristesse selon Dieu produit un repentir salutaire, qu’on ne regrette jamais, au lieu que la tristesse du monde produit la mort. 11 Et quel empressement n’a-t-elle pas produit en vous, cette tristesse selon Dieu ! Que dis-je ? quelle justification ! quelle indignation ! quelle crainte ! quel désir ardent ! quel zèle ! quelle sévérité ! Vous avez montré à tous égards que vous étiez innocents dans cette affaire. 12 Aussi bien, si je vous ai écrit, ce n’est ni à cause de celui qui a fait l’injure, ni à cause de celui qui l’a reçue, mais pour que votre dévouement pour nous éclatât parmi vous devant Dieu. 13 Voilà ce qui nous a consolés. Mais à cette consolation, s’est ajoutée une joie beaucoup plus vive, celle que nous a fait éprouver la joie de Tite, dont vous avez tranquillisé l’esprit. 14 Et si devant lui je me suis un peu glorifié à votre sujet, je n’en ai point eu de confusion ; mais de même que nous vous avons toujours parlé selon la vérité, de même l’éloge que j’ai fait de vous à Tite s’est trouvé être la vérité. 15 Son cœur ressent pour vous un redoublement d’affection, au souvenir de votre obéissance à tous, de la crainte, du tremblement avec lequel vous l’avez accueilli. 16 Je suis heureux de pouvoir en toutes choses compter sur vous.