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Psaumes 10.15 David Martin
1 Pourquoi, ô Éternel ! te tiens-tu loin, [et] te caches-tu au temps [que nous sommes] dans la détresse ? 2 Le méchant par son orgueil poursuit ardemment l’affligé ; [mais] ils seront pris par les machinations qu’ils ont préméditées. 3 Car le méchant se glorifie du souhait de son âme, il estime heureux l’avare, et il irrite l’Éternel. 4 Le méchant marchant avec fierté ne fait conscience [de rien] ; toutes ses pensées sont, qu’il n’y a point de Dieu. 5 Son train prospère en tout temps ; tes jugements sont éloignés de devant lui ; il souffle contre tous ses adversaires. 6 Il dit en son cœur : je ne serai jamais ébranlé ; car je ne puis avoir de mal. 7 Sa bouche est pleine de malédictions, de tromperies, et de fraude ; il n’y a sous sa langue qu’oppression et qu’outrage. 8 Il se tient aux embûches dans des villages ; il tue l’innocent dans des lieux cachés ; ses yeux épient le troupeau des désolés. 9 Il se tient aux embûches en un lieu caché, comme un lion dans son fort ; il se tient aux embûches pour attraper l’affligé ; il attrape l’affligé, l’attirant en son filet. 10 Il se tapit, et se baisse, et puis le troupeau des désolés tombe entre ses bras. 11 Il dit en son cœur : le [Dieu] Fort l’a oublié, il a caché sa face, il ne le verra jamais. 12 Éternel, lève-toi, ô [Dieu] Fort ! hausse ta main, et n’oublie point les débonnaires. 13 Pourquoi le méchant irriterait-il Dieu ? Il a dit en son cœur que tu n’en feras aucune recherche. 14 Tu l’as vu ; car lorsqu’on afflige ou qu’on maltraite quelqu’un, tu regardes pour le mettre entre tes mains, le troupeau des désolés se réfugie auprès de toi ; tu as aidé l’orphelin.15 Casse le bras du méchant, et recherche la méchanceté de l’injuste, jusqu’à ce que tu n’en trouves plus rien.16 L’Éternel est Roi à toujours, et à perpétuité ; les nations ont été exterminées de dessus sa terre. 17 Éternel, tu exauces le souhait des débonnaires, affermis leur cœur, [et] que ton oreille les écoute attentivement ; 18 Pour faire droit à l’orphelin et à celui qui est foulé, afin que l’homme [mortel], qui est de terre, ne continue plus à donner de l’effroi.