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Cantique 4.2 Ostervald
Le jeune homme
1 Que tu es belle, ma bien-aimée, que tu es belle ! Tes yeux sont comme ceux des colombes, derrière ton voile ; tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres suspendues aux montagnes de Galaad. 2 Tes dents sont comme un troupeau de brebis tondues qui remontent du lavoir, qui sont toutes deux à deux, et dont aucune ne manque. 3 Tes lèvres sont comme un fil d’écarlate ; ton parler est gracieux ; ta joue est comme une moitié de grenade, sous tes voiles. 4 Ton cou est comme la tour de David, bâtie pour servir d’arsenal, à laquelle pendent mille boucliers, tous les boucliers des vaillants. 5 Tes deux mamelles sont comme deux faons jumeaux d’une gazelle, qui paissent au milieu des lis. 6 Avant que le vent du jour souffle, et que les ombres fuient, je m’en irai à la montagne de la myrrhe, et à la colline de l’encens. 7 Tu es toute belle, ma bien-aimée, et sans tache. 8 Viens du Liban avec moi, mon épouse, viens du Liban avec moi ! Regarde du sommet d’Amana, du sommet de Shénir et de l’Hermon, des repaires des lions, et des montagnes des léopards. 9 Tu m’as ravi le cœur, ma sœur, mon épouse ; tu m’as ravi le cœur par l’un de tes regards, et par l’un des colliers de ton cou. 10 Que tes amours sont belles, ma sœur, mon épouse ! Combien ton amour est meilleur que le vin, et combien tes parfums sont plus suaves qu’aucun aromate ! 11 Tes lèvres, mon épouse, distillent des rayons de miel. Le miel et le lait sont sous ta langue, et l’odeur de tes vêtements est comme l’odeur du Liban. 12 Ma sœur, mon épouse, tu es un jardin fermé, une source fermée, et une fontaine scellée. 13 Tes plantes sont un jardin de grenadiers, avec des fruits délicieux, les troënes avec le nard ; 14 Le nard et le safran, la canne odorante et le cinnamome, avec toutes sortes d’arbres d’encens ; la myrrhe et l’aloès, avec tous les plus excellents aromates. 15 Ô fontaine des jardins ! Ô puits d’eau vive, et ruisseaux du Liban !
La jeune femme
16 Lève-toi, aquilon, et viens, vent du midi ! Souffle dans mon jardin, afin que ses aromates distillent. Que mon bien-aimé vienne dans son jardin, et qu’il mange de ses fruits délicieux !