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Cantique 2.5 Perret-Gentil et Rilliet
1 Je suis un narcisse de Saron, un lys des vallées. – –
Le jeune homme
2 Tel un lys parmi les ronces, telle est ma bien-aimée parmi les jeunes filles. – –
La jeune femme
3 Tel un pommier parmi les arbres, tel est mon bien-aimé parmi les jeunes hommes. Mon désir est d’être assise à son ombre, et son fruit est doux à mon palais. 4 Il m’a fait entrer dans la maison où le vin coule, et la bannière sous laquelle il me range, c’est l’amour… 5 Pour me soutenir donnez-moi le sirop de raisins, donnez-moi comme cordial la pomme [de Cydon] ! car je suis malade d’amour. 6 Que sa main gauche se place sous ma tête, et que sa droite m’embrasse ! – –
Le jeune homme
7 Je vous adjure, filles de Jérusalem, par les gazelles et par les biches des champs, n’éveillez pas, ne réveillez pas mon amour, plus tôt qu’elle ne voudrait !
La jeune femme
8 C’est la voix de mon bien-aimé ! Voici, il vient franchissant par sauts et par bonds les monts et les collines. 9 Mon bien-aimé égale la gazelle, ou le faon des biches. Le voilà debout derrière notre mur, avançant ses yeux par la fenêtre, et les faisant briller au travers du treillis ! 10 Mon bien-aimé se met à parler, et il me dit : « Lève-toi, ma bien-aimée, ma beauté, et viens ! 11 Car voici, l’hiver est passé, les pluies ont cessé et ont fui ; les fleurs paraissent sur la terre ; 12 la saison des mélodies est là, et la voix de la tourterelle se fait entendre dans notre contrée ; 13 le figuier embaume ses fruits, et la vigne est en fleur, elle exhale son parfum. Lève-toi, ma bien-aimée, ma beauté, et viens ! 14 Ma colombe ! dans les cavités des rochers, dans les retraites des lieux escarpés, fais-moi voir ta figure, fais-moi entendre ta voix ! car ta voix est douce, et ta figure gracieuse. » – 15 Faites pour nous la chasse aux renards, aux petits renards qui ravagent les vignes, quand nos vignes sont en fleur ! 16 Mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui, il paît son troupeau parmi les lys. 17 En attendant le trais du jour, et la fuite des ombres, reviens ! toi, mon bien-aimé, égalant la gazelle ou le faon des biches franchis les monts qui nous séparent !