Un clic sur un verset envoie vers le comparateur de versions.
Cantique 2.8 Perret-Gentil et Rilliet
1 Je suis un narcisse de Saron, un lys des vallées. – – 2 Tel un lys parmi les ronces, telle est ma bien-aimée parmi les jeunes filles. – – 3 Tel un pommier parmi les arbres, tel est mon bien-aimé parmi les jeunes hommes. Mon désir est d’être assise à son ombre, et son fruit est doux à mon palais. 4 Il m’a fait entrer dans la maison où le vin coule, et la bannière sous laquelle il me range, c’est l’amour… 5 Pour me soutenir donnez-moi le sirop de raisins, donnez-moi comme cordial la pomme [de Cydon] ! car je suis malade d’amour. 6 Que sa main gauche se place sous ma tête, et que sa droite m’embrasse ! – – 7 Je vous adjure, filles de Jérusalem, par les gazelles et par les biches des champs, n’éveillez pas, ne réveillez pas mon amour, plus tôt qu’elle ne voudrait !8 C’est la voix de mon bien-aimé ! Voici, il vient franchissant par sauts et par bonds les monts et les collines.9 Mon bien-aimé égale la gazelle, ou le faon des biches. Le voilà debout derrière notre mur, avançant ses yeux par la fenêtre, et les faisant briller au travers du treillis ! 10 Mon bien-aimé se met à parler, et il me dit : « Lève-toi, ma bien-aimée, ma beauté, et viens ! 11 Car voici, l’hiver est passé, les pluies ont cessé et ont fui ; les fleurs paraissent sur la terre ; 12 la saison des mélodies est là, et la voix de la tourterelle se fait entendre dans notre contrée ; 13 le figuier embaume ses fruits, et la vigne est en fleur, elle exhale son parfum. Lève-toi, ma bien-aimée, ma beauté, et viens ! 14 Ma colombe ! dans les cavités des rochers, dans les retraites des lieux escarpés, fais-moi voir ta figure, fais-moi entendre ta voix ! car ta voix est douce, et ta figure gracieuse. » – 15 Faites pour nous la chasse aux renards, aux petits renards qui ravagent les vignes, quand nos vignes sont en fleur ! 16 Mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui, il paît son troupeau parmi les lys. 17 En attendant le trais du jour, et la fuite des ombres, reviens ! toi, mon bien-aimé, égalant la gazelle ou le faon des biches franchis les monts qui nous séparent !