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Deutéronome 20.18 Lemaîtstre de Sacy
§. 1. Lois touchant la guerre
1 Lorsque vous irez faire la guerre contre vos ennemis, et qu’ayant vu leur cavalerie et leurs chariots, vous trouverez que leur armée sera plus nombreuse que la vôtre, vous ne les craindrez point ; parce que le Seigneur, votre Dieu, qui vous a tiré de l’Égypte, est avec vous. 2 Et quand l’heure du combat sera proche, le pontife se présentera à la tête de l’armée, et il parlera ainsi au peuple : 3 Ecoutez, Israël : Vous devez aujourd’hui combattre contre vos ennemis ; que votre cœur ne s’étonne point ; ne craignez point ; ne reculez point devant eux, et n’en ayez aucune peur : 4 car le Seigneur, votre Dieu, est au milieu de vous, et il combattra pour vous contre vos ennemis, afin de vous délivrer du péril. 5 Les officiers aussi crieront chacun à la tête de son corps, en sorte que l’armée l’entende : Y a-t-il quelqu’un qui ait bâti une maison neuve, et qui n’y ait pas encore logé ? qu’il s’en aille, et retourne en sa maison, de peur qu’il ne meure dans le combat, et qu’un autre ne loge le premier dans sa maison. 6 Y a-t-il quelqu’un qui ait planté une vigne, laquelle ne soit pas encore en état que tout le monde ait la liberté d’en manger ? qu’il s’en aille, et retourne en sa maison, de peur que s’il vient à mourir dans le combat, un autre ne fasse ce qu’il devait faire. 7 Y a-t-il quelqu’un qui ait été fiancé à une fille, et qui ne l’ait pas encore épousée ? qu’il s’en aille, et retourne en sa maison, de peur qu’il ne meure dans le combat, et qu’un autre ne l’épouse. 8 Après avoir dit ces choses, ils ajouteront encore ce qui suit, et ils diront au peuple : Y a-t-il quelqu’un qui soit timide, et dont le cœur soit frappé de frayeur ? qu’il s’en aille, et retourne en sa maison, de peur qu’il ne jette l’épouvante dans le cœur de ses frères, comme il est déjà lui-même tout effrayé et saisi de crainte. 9 Et après que les officiers de l’armée auront cessé de parler, chacun préparera ses bataillons pour le combat.
§. 2. Offrir la paix avant le combat
10 Quand vous vous approcherez d’une ville pour l’assiéger, d’abord vous lui offrirez la paix. 11 Si elle l’accepte, et qu’elle vous ouvre ses portes, tout le peuple qui s’y trouvera sera sauvé, et vous sera assujetti moyennant le tribut. 12 Si elle ne veut point recevoir les conditions de paix, et qu’elle commence à vous déclarer la guerre, vous l’assiégerez. 13 Et lorsque le Seigneur, votre Dieu, vous l’aura livrée entre les mains, vous ferez passer tous les mâles au fil de l’épée, 14 en réservant les femmes, les enfants, les bêtes, et tout le reste de ce qui se trouvera dans la ville. Vous distribuerez le butin à toute l’armée, et vous vous nourrirez des dépouilles de vos ennemis que le Seigneur, votre Dieu, vous aura données. 15 C’est ainsi que vous en userez à l’égard de toutes les villes qui seront fort éloignées de vous, et qui ne sont pas de celles que vous devez recevoir pour les posséder.
§. 3. Détruire les peuples de la terre promise
16 Mais quant à ces villes qui vous seront données pour héritage, vous ne laisserez la vie à aucun de leurs habitants, 17 mais vous les ferez tous passer au fil de l’épée, c’est-à-dire, les Héthéens, les Amorrhéens, les Chananéens, les Phérézéens, les Hévéens, les Jébuséens et les Gergéséens, comme le Seigneur, votre Dieu, vous l’a commandé ; 18 de peur qu’ils ne vous apprennent à commettre toutes les abominations qu’ils ont commises eux-mêmes dans le culte de leurs dieux, et que vous ne péchiez contre le Seigneur, votre Dieu. 19 Lorsque vous mettrez le siège devant une ville, et que le siège continuant longtemps, vous élèverez tout autour des forts et des remparts, afin de la prendre, vous n’abattrez point les arbres qui portent du fruit dont on peut manger, et vous ne renverserez point à coups de cognées tous les arbres du pays d’alentour, parce que ce n’est que du bois, et non pas des hommes qui puissent accroître le nombre de vos ennemis. 20 Si ce ne sont point des arbres fruitiers, mais des arbres sauvages qui servent aux autres usages de la vie, vous les abattrez pour en faire des machines, jusqu’à ce que vous ayez pris la ville qui se défend contre vous.