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Job 14.22 David Martin
Job décrit la fragilité de la vie humaine, et prie Dieu de le supporter dans ses maux
1 L’homme né de femme est de courte vie, et rassasié d’agitations. 2 Il sort comme une fleur, puis il est coupé, et il s’enfuit comme une ombre qui ne s’arrête point. 3 Cependant tu as ouvert tes yeux sur lui, et tu me tires en cause devant toi. 4 Qui est-ce qui tirera le pur de l’impur ? personne. 5 Les jours de l’homme sont déterminés, le nombre de ses mois est entre tes mains, tu lui as prescrit ses limites, et il ne passera point au delà. 6 Retire-toi de lui, afin qu’il ait du relâche, jusqu’à ce que comme un mercenaire il ait achevé sa journée. 7 Car si un arbre est coupé, il y a de l’espérance, et il poussera encore, et ne manquera pas de rejetons ; 8 Quoique sa racine soit envieillie dans la terre, et que son tronc soit mort dans la poussière ; 9 Dès qu’il sentira l’eau il regermera, et produira des branches, comme un arbre nouvellement planté. 10 Mais l’homme meurt, et perd toute sa force ; il expire ; et puis où est-il ? 11 [Comme] les eaux s’écoulent de la mer, et une rivière s’assèche, et tarit ; 12 Ainsi l’homme est couché par terre, et ne se relève point ; jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de cieux ils ne se réveilleront point, et ne seront point réveillés de leur sommeil. 13 Ô que tu me cachasses dans une fosse sous la terre, que tu m’y misses à couvert jusqu’à ce que ta colère fût passée, [et] que tu me donnasses un terme ; après lequel tu te souvinsses de moi ! 14 Si l’homme meurt, revivra-t-il ? J’attendrai [donc] tous les jours de mon combat, jusqu’à ce qu’il m’arrive du changement. 15 Appelle-moi, et je te répondrai ; ne dédaigne point l’ouvrage de tes mains. 16 Or maintenant tu comptes mes pas, et tu n’exceptes rien de mon péché. 17 Mes péchés sont cachetés comme dans une valise, et tu as cousu ensemble mes iniquités. 18 Car [comme] une montagne en tombant s’éboule, et [comme] un rocher est transporté de sa place ; 19 Et [comme] les eaux minent les pierres, et entraînent par leur débordement la poussière de la terre, avec tout ce qu’elle a produit, tu fais ainsi périr l’attente de l’homme [mortel]. 20 Tu te montres toujours plus fort que lui, et il s’en va ; [et] lui ayant fait changer de visage, tu l’envoies au loin. 21 Ses enfants seront avancés, et il n’en saura rien ; ou ils seront abaissés, et il ne s’en souciera point. 22 Seulement sa chair, [pendant qu’elle est] sur lui, a de la douleur, et son âme s’afflige [tandis qu’elle est] en lui.