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Job 17.4 David Martin
Job condamne encore ses amis, et ne pense dans sa misère qu’à la mort
1 Mes esprits se dissipent, mes jours vont être éteints, le sépulcre [m’attend]. 2 Certes il n’y a que des moqueurs auprès de moi, et mon œil veille toute la nuit dans les chagrins qu’ils me font. 3 Donne-moi, je te prie, [donne-moi] une caution auprès de toi ; [mais] qui est-ce qui me touchera dans la main ? 4 Car tu as caché à leur cœur l’intelligence, c’est pourquoi tu ne les élèveras point. 5 Et les yeux même des enfants de celui qui parle avec flatterie à ses intimes amis, seront consumés. 6 Il m’a mis pour être la fable des peuples, et je suis [comme] un tambour devant eux. 7 Mon œil est terni de dépit, et tous les membres de mon corps sont comme une ombre. 8 Les hommes droits seront étonnés de ceci, et l’innocence se réveillera contre l’hypocrite. 9 Toutefois le juste se tiendra ferme dans sa voie, et celui qui a les mains nettes, se renforcera. 10 Retournez donc vous tous, et revenez, je vous prie ; car je ne trouve point de sage entre vous. 11 Mes jours sont passés, mes desseins sont rompus, [et] les pensées de mon cœur [sont dissipées]. 12 On me change la nuit en jour, et on fait que la lumière se trouve proche des ténèbres. 13 Certes je n’ai plus à attendre que le sépulcre, qui va être ma maison ; j’ai dressé mon lit dans les ténèbres. 14 J’ai crié à la fosse : tu es mon père ; et aux vers : vous êtes ma mère et ma sœur. 15 Et où seront les choses que j’ai attendues, et qui est-ce qui verra ces choses qui ont été le sujet de mon attente ? 16 Elles descendront au fond du sépulcre ; certes elles reposeront ensemble [avec moi] dans la poussière.