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Job 17.7 Ostervald
1 Mon souffle se perd ; mes jours s’éteignent ; le tombeau m’attend ! 2 Certes, je suis entouré de railleurs, et mon œil veille toute la nuit au milieu de leurs insultes. 3 Dépose un gage, sois ma caution auprès de toi-même ; car qui voudrait répondre pour moi ? 4 Tu as fermé leur cœur à l’intelligence ; c’est pourquoi tu ne les feras pas triompher. 5 Tel livre ses amis au pillage, dont les enfants auront les yeux consumés. 6 On a fait de moi la fable des peuples, un être à qui l’on crache au visage.7 Et mon œil s’est consumé de chagrin, et tous mes membres sont comme une ombre.8 Les hommes droits en sont consternés, et l’innocent est irrité contre l’impie. 9 Le juste néanmoins persévère dans sa voie, et celui dont les mains sont pures redouble de constance. 10 Mais, pour vous tous, allons, recommencez ! Je ne trouverai pas un sage parmi vous. 11 Mes jours sont passés ; mes desseins, chers à mon cœur, sont renversés. 12 Ils changent la nuit en jour ; ils disent la lumière proche, en face des ténèbres ! 13 Quand je n’attends plus pour demeure que le Sépulcre, quand j’étends ma couche dans les ténèbres, 14 Quand je crie au tombeau : Tu es mon père ! et aux vers : Vous êtes ma mère et ma sœur ! 15 Où est donc mon espérance ? Et mon espérance, qui pourrait la voir ? 16 Elle descendra aux portes du Sépulcre, quand nous irons en-semble reposer dans la poussière !