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Job 10.2 Ancien Testament Samuel Cahen
1 Mon âme est dégoûtée de la vie, je m’abandonnerai donc à la plainte, je parlerai dans l’amertume de mon âme. 2 Je dirai à Dieu : Ne me condamne pas, fais-moi savoir pourquoi tu me poursuis. 3 Il te plaît donc d’opprimer, de dédaigner l’ouvrage de tes mains, tandis que tu fais briller le conseil des impies ! 4 As-tu des yeux de chair, vois-tu comme voit l’homme ? 5 Tes jours sont-ils comme les jours d’un mortel, ou tes années comme celles de l’homme, 6 Pour t’enquérir de mon délit et rechercher mon crime ? 7 Bien que tu saches que je ne suis pas coupable, rien ne me préserve de ton pouvoir. 8 Tes mains m’ont attristé et m’ont comprimé tout entier, et tu m’as anéanti. 9 Souviens-toi donc que tu m’as façonné comme l’argile et que tu me réduiras en poussière. 10 Tu m’as coulé comme le lait, et tu m’as affermi comme le fromage. 11 Tu m’as enveloppé de peau et de chair, et tu m’as entouré d’os et de nerfs. 12 Tu m’as accordé la vie et la bienveillance, et ta garde a surveillé mon esprit. 13 Toutes ces choses tu les tiens cachées dans ton cœur, je sais qu’elles sont dans ton intention. 14 Si j’ai péché et qu’alors tu m’as épargné, tu ne veux pas m’innocenter de mon délit. 15 Si je suis coupable, malheur à moi ! si je suis juste, je ne lèverai point la tête, rassasié (que je suis) d’ignominie et de la vue de ma misère. 16 Si elle s’élève, tu me poursuis comme un lion, et de nouveau tu exerces ta force sur moi. 17 Tu renouvelles tes plaies devant moi en multipliant contre moi ta colère, une armée (de maux) se renouvelant autour de moi. 18 Et pourquoi m’as-tu fais sortir du sein maternel ? J’aurai péri, et l’œil ne m’eût pas vu. 19 J’aurais été comme n’existant pas ; du ventre (de ma mère) j’aurais été porté. 20 Certes, mes jours sont peu (nombreux), cesse (donc), désiste-(toi) de moi, que je respire un peu, 21 Avant que j’aille sans retour dans une terre obscure et (couverte) des ombres de la mort, 22 Terre d’une profonde obscurité, d’ombres de la mort sans harmonie, qui brille comme l’obscurité.