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Ecclésiaste 3.15 Ancien Testament Samuel Cahen
1 Tout a (son) temps et toute chose a sa destinée sous le ciel. 2 Il est un temps de naître et un temps de mourir ; un temps de planter et un temps d’arracher ce qui est planté ; 3 Un temps de tuer et un temps de guérir ; un temps d’abattre et un temps de bâtir ; 4 Un temps de pleurer et un temps de rire ; un temps de se lamenter et un temps de danser ; 5 Un temps de disperser les pierres et un temps de les rassembler ; un temps d’embrasser et un temps d’éloigner les embrassements ; 6 Un temps de chercher et un temps de perdre ; un temps de garder et un temps de jeter ; 7 Un temps de déchirer et un temps de coudre ; un temps de se taire et un temps de parler ; 8 Un temps d’aimer et un temps de haïr ; un temps de guerre et un temps de paix. 9 Quel est (donc) l’avantage du travailleur dans l’objet avec lequel il se fatigue ? 10 J’ai considéré l’objet que Dieu a donné aux fils de l’homme pour s’en occuper. 11 Dieu a tout bien fait en son temps, il leur a aussi mis (aux hommes) ce qui est mystérieux dans le cœur, sans que l’homme puisse apprécier ce que Dieu a fait depuis le commencement jusqu’à la fin. 12 J’ai reconnu qu’il n’y a parmi eux de bien que de se réjouir et de se procurer le bien tant qu’on vit. 13 Que pour tout homme qui mange, qui boit, qui voit la prospérité dans tout son travail, c’est un don de Dieu. 14 J’ai reconnu que tout ce que Dieu a fait, c’est ce qui sera toujours ; qu’il n’y a rien à y ajouter ni à en retrancher, et Dieu l’a fait pour qu’on le craigne.15 Ce qui a déjà été est maintenant, et ce qui sera a déjà été, et Dieu recherche ce qui est écoulé.16 J’ai encore vu sous le soleil : au lieu du jugement là (est) l’impiété, et l’impiété (encore) au lieu de la justice. 17 J’ai dit dans mon cœur : Dieu jugera le juste et l’impie, car il est un temps pour chaque chose, et (il portera un jugement) sur toute action, là. 18 J’ai dit, moi, dans mon cœur, quant aux fils de l’homme que Dieu a choisis, (que c’était) pour qu’ils vissent qu’eux-mêmes ils sont à leur égard comme la brute. 19 Car les fils de l’homme sont un accident, la brute un accident, et un (même) accident pour tous : comme celui-ci meurt, celui-là meurt, tous (sont animés) du même souffle, et la supériorité de l’homme sur la brute est nulle, car tout est vain. 20 Tout va vers un même lieu, tout a été de poussière et tout retourne à la poussière. 21 Qui connaît l’esprit des fils de l’homme, s’il monte en haut, et l’esprit de la brute, s’il descend en bas à la terre ? 22 Et j’ai vu qu’il n’y a rien de mieux pour l’homme que de se réjouir de ses œuvres, car c’est (là) son partage, car qui l’amènera à voir ce qui sera après lui ?