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Job 9.22 Ancien Testament Samuel Cahen
Intervention n° 3 de Job
1 Iyob répondit et dit : 2 Certes, je sais qu’il en est ainsi, et comment le mortel se justifierait-il contre Dieu ? 3 S’il désirait disputer avec lui, il ne pourrait lui répondre à une sur mille (accusations). 4 Sage en son cœur, d’une force considérable, qui lui a résisté et est resté intact ? 5 Lui qui transporte des montagnes sans qu’elles s’aperçoivent qui les a renversées dans sa colère ; 6 Qui fait trembler la terre de sa place, et ses colonnes en sont ébranlées ; 7 Il parle au soleil et celui-ci ne se lève pas, et sur les étoiles il appose son sceau ; 8 Il incline seul le ciel et foule les hauteurs de la mer ; 9 Il fait l’Ourse, Orion, et les Pléiades, et les chambres du midi ; 10 Il crée des ouvres grandes, incompréhensibles, miraculeuses, innombrables. 11 Voici, il passe au-dessus de moi, et je ne le verrais pas ! il s’anéantit et je ne le remarquerais point ! 12 Voici, il emporte, qui (le) lui fera rendre ? qui lui dira : Que fais-tu ? 13 Dieu ne retient pas sa colère, sous lui se sont courbés les soutiens de Rahab. 14 D’autant moins puis-je lui répondre, (quand même) je choisirais mes paroles avec lui. 15 Quand même je serais juste, je ne lui répliquerai point, j’implorerai mon juge. 16 Si j’avais appelé et qu’il m’eût exaucé, je ne croirais pas qu’il eût écouté ma voix. 17 Lui qui m’écrase par un tourbillon et qui multiplie gratuitement mes blessures, 18 Qui ne me permet point de respirer, mais me rassasie d’amertume. 19 S’agit-il de force ? il est le plus vigoureux. De droit ? qui me cite en justice ? 20 Si je me justifie, ma bouche me condamnera ; si je suis intègre, elle me rendra coupable. 21 Je suis intègre ; je ne me soucie pas de ma personne, je méprise ma vie. 22 C’est (tout) un, c’est pourquoi je dis : il détruit l’homme intègre et l’impie. 23 (Encore) si la calamité tuait subitement ! ... mais il se rit de la défaite des innocents. 24 La terre a été livrée aux mains de l’impie, il voile la face des juges ; si ce n’est pas lui, qui est-ce donc ? 25 Et mes jours sont plus fugitifs que (les pas du) coureur ; ils s’échappent, n’ayant pas vu le bien. 26 Ils passent comme les vaisseaux de roseaux, comme l’aigle qui fond sur sa proie. 27 Si je dis : Je veux oublier ma douleur, abandonner mon chagrin, respirer ; 28 Je crains toutes mes souffrances ; je sais que tu ne m’innocentes pas. 29 Je serai, moi, reconnu coupable ; pourquoi me fatiguerais-je en vain ? 30 Si je me plongeais dans l’eau de neige et que je purifiasse mes mains dans la pureté (même) ; 31 Tu me plongerais alors dans la fange, et mes vêtements me rendraient horrible. 32 Car il (Dieu) n’est pas un homme comme moi, pour que je lui réponde, (pour) que nous entrions ensemble en jugement. 33 Il n’y a pas entre nous un arbitre qui placerait sa main sur nous deux. 34 Qu’il retire de dessus moi sa verge, et que sa terreur ne m’épouvante plus. 35 Je parlerais et ne la craindrais pas, car je ne suis pas ainsi en moi-même.