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Jean 6.38 Nouveau Testament et Psaumes Synodale
Multiplication des pains pour cinq mille hommes
Voir Jean 6.1 en vidéo
1 Après cela, Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée — ou de Tibériade. 2 Une grande foule le suivait, parce qu’elle voyait les miracles qu’il opérait sur ceux qui étaient malades. 3 Mais Jésus monta sur la montagne, où il s’assit avec ses disciples. 4 Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche. 5 Ayant levé les yeux et voyant une grande foule qui venait à lui, Jésus dit à Philippe : Où achèterons-nous des pains, afin que ces gens aient à manger ? 6 Il disait cela pour l’éprouver ; car il savait bien ce qu’il allait faire. 7 Philippe lui répondit : Deux cents deniers de pain ne suffiraient pas pour en donner un peu à chacun. 8 Un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit : 9 Il y a ici un petit garçon, qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens ? 10 Alors Jésus dit : Faites-les asseoir. Or, il y avait beaucoup d’herbe en ce lieu-là. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. 11 Jésus prit les pains, et, après avoir rendu grâces, il les distribua à ceux qui étaient assis ; il leur donna de même des poissons, autant qu’ils en voulaient. 12 Lorsqu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde. 13 Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers des morceaux qui étaient restés des cinq pains d’orge, après qu’on eut mangé. 14 Ces gens, ayant vu le miracle que Jésus avait fait, disaient : Celui-ci est vraiment le prophète qui doit venir dans le monde. 15 Alors Jésus, sachant qu’ils allaient venir l’enlever pour le faire roi, se retira de nouveau seul sur la montagne. 16 Quand le soir fut venu, ses disciples descendirent au bord de la mer ; 17 et, étant entrés dans une barque, ils se dirigeaient de l’autre côté, vers Capernaüm. L’obscurité les surprit, et Jésus ne les avait pas encore rejoints. 18 Le vent soufflait avec violence, de sorte que la mer était très agitée. 19 Quand ils eurent ramé environ vingt-cinq ou trente stades, ils virent Jésus qui marchait sur la mer et qui s’approchait de la barque ; et ils eurent peur. 20 Mais il leur dit : C’est moi, n’ayez point de peur ! 21 Ils voulurent alors le prendre dans la barque ; et aussitôt, la barque aborda au lieu où ils allaient.
Jésus, le pain de vie
22 La foule, restée de l’autre côté de la mer, avait remarqué qu’il n’y avait là qu’une seule barque, et que Jésus n’y était pas monté avec ses disciples, mais que les disciples étaient partis seuls. 23 Le lendemain, — comme d’autres barques étaient arrivées de Tibériade près du lieu où ils avaient mangé le pain, après que le Seigneur eut rendu grâces, — 24 la foule, voyant que Jésus n’était pas là, ni ses disciples non plus, monta dans ces barques et vint à Capernaüm pour y chercher Jésus.
Voir Jean 6.25 en vidéo
25 Et l’ayant trouvé de l’autre côté de la mer, ils lui dirent : Maître, quand es-tu arrivé ici ? 26 Jésus leur répondit : En vérité, en vérité, je vous le déclare, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés. 27 Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste jusque dans la vie éternelle, et que le Fils de l’homme vous donnera ; car c’est lui que le Père, Dieu lui-même, a marqué de son sceau. 28 Ils lui dirent : Que ferons-nous pour travailler aux œuvres de Dieu ? 29 Jésus leur répondit : C’est ici l’œuvre de Dieu, que vous croyiez en Celui qu’il a envoyé. 30 Alors ils lui dirent : Quel miracle fais-tu donc, afin que nous le voyions et que nous croyions en toi ? Quelle œuvre accomplis-tu ? 31 Nos pères ont mangé la manne dans le désert, suivant ce qui est écrit : « Il leur a donné à manger le pain venu du ciel » 32 Jésus leur répondit : En vérité, en vérité, je vous le dis. Moïse ne vous a point donné le pain du ciel ; mais mon Père vous donne le vrai pain qui vient du ciel. 33 Car le pain de Dieu est celui qui descend du ciel, et qui donne la vie au monde. 34 Ils lui dirent : Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là ! 35 Jésus reprit : Je suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. 36 Mais je vous l’ai dit : Vous m’avez vu, et vous ne croyez pas. 37 Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. 38 Car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. 39 Or, la volonté de Celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. 40 Voici la volonté de mon Père : c’est que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. 41 Cependant, les Juifs murmuraient contre lui, parce qu’il avait dit : Je suis le pain descendu du ciel. 42 Et ils disaient : N’est-ce pas là Jésus, le fils de Joseph, dont nous connaissons le père et la mère ? Comment donc dit-il : Je suis descendu du ciel ? 43 Jésus leur répondit : Ne murmurez pas entre vous. 44 Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. 45 Il est écrit dans les prophètes : « Ils seront tous enseignés de Dieu. » Quiconque a écouté le Père et a été instruit par lui, vient à moi. 46 Ce n’est pas que personne ait vu le Père, si ce n’est Celui qui vient de Dieu ; celui-là a vu le Père. 47 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit a la vie éternelle. 48 Je suis le pain de vie. 49 Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. 50 C’est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. 51 Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai pour la vie du monde, c’est ma chair.
Voir Jean 6.52 en vidéo
52 Là-dessus, les Juifs disputaient entre eux, disant : Comment cet homme peut-il nous donner sa chair à manger ? 53 Jésus leur dit alors : En vérité, en vérité, je vous le déclare, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes. 54 Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang, a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. 55 Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. 56 Celui qui mange ma chair et boit mon sang, demeure en moi, et moi en lui. 57 De même que le Père, qui m’a envoyé, est vivant, et que moi, je vis par le Père, de même aussi, celui qui me mange vivra par moi. 58 C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n’en est pas de lui comme de la manne que vos pères ont mangée., et ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. 59 Jésus dit ces choses, en enseignant dans la synagogue, à Capernaüm. 60 Plusieurs de ses disciples, l’ayant entendu, dirent : Cette parole est dure ; qui peut l’écouter ? 61 Mais Jésus, connaissant en lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet, leur dit : Cela vous scandalise-t-il ? 62 Que sera-ce donc, si vous voyez le Fils de l’homme monter où il était auparavant ? 63 C’est l’esprit qui vivifie, la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. 64 Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. En effet, Jésus savait, dès le commencement, quels étaient ceux qui ne croyaient pas, et quel était celui qui le trahirait. 65 Et il disait : C’est à cause de cela que je vous ai déclaré que personne ne peut venir à moi, si cela ne lui a pas été donné par le Père. 66 Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n’allaient plus avec lui. 67 Jésus dit aux Douze : Et vous, voulez-vous aussi vous en aller ? 68 Simon Pierre lui répondit : Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle ; 69 et nous avons cru, et nous avons connu que tu es le Saint de Dieu. 70 Jésus leur répondit : Ne vous ai-je pas choisis, vous les Douze ? Et l’un de vous est un démon ! 71 Or il parlait de Judas, fils de Simon Iscariote ; car c’était lui, l’un des Douze, qui devait le trahir.